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News

ToBRFV : dernières nouvelles

17/04/2020 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Le virus de la tomate éradiqué en France

La crise mondiale liée à la pandémie au Coronavirus a momentanément occulté celle, plus discrète, de la maladie causée par le Virus du fruit rugueux brun de la tomate (ToBRFV). Des progrès ont pourtant été accomplis et des étapes décisives franchies depuis la mi-mars : la dernière en date a permis de conclure à l’éradication du virus en France.
 
6 avril 2020
Le virus de la tomate éradiqué en France

Il y a quelques mois, on apprenait que le ToBRFV, un virus très contagieux rendant les tomates impropres à la consommation, avait contaminé des exploitations françaises.

Tous secteurs « de bouche » et « d’industrie » confondus, la filière tomate craignait le pire – une contamination généralisée des cultures qui aurait entraîné une catastrophe économique et sociale pour l’ensemble de l’activité.
Les serres contaminées, situées dans le nord-ouest de la France et appartenant à la coopérative Saveol, avaient acheté les plants contaminés en Grande-Bretagne. Les mesures drastiques, immédiatement mises en œuvre pour éviter toute propagation du virus, ont parfaitement fonctionné. 

« Le confinement de la tomate a fonctionné», se réjouit André Bernard, président de la Chambre d’agriculture de Provence-Alpes Côtes d’Azur et de la SONITO. « Le virus de la tomate a été détecté, les serres contaminées ont été confinées, et les plants détruits. Et depuis maintenant trois semaines, nous n’avons aucun nouveau cas signalé. »

Malgré l’annonce, la filière tomate reste vigilante : « Si les graines sont toujours contrôlées avant d’arriver en France, la procédure est moins rigoureuse concernant les plants achetés par les cultivateurs sous-serres français », explique André Bernard. Pour lui, il pourrait encore exister des risques provenant des plants achetés par les particuliers pour leur jardin.

1 avril 2020
Des semences contaminées provenant de plusieurs pays
Au moins trois sources de ToBRFV dans les cultures néerlandaises de tomates


Plusieurs lots de semences provenant de Chine, d’Israël et de Jordanie ont testé positifs au ToBRFV (Virus du fruit rugueux brun de la tomate). L’autorité néerlandaise des aliments et des commodités alimentaires, la NVWA, a déjà affirmé qu’un lot de semences de tomates provenant du Pérou a également testé positif au virus. À présent, la contamination concerne également les semences de poivrons et de piments.

Au total, 19 cas ont été découverts parmi les producteurs néerlandais de tomates. Aucune contamination n’a été repérée dans les pépinières, mais les inspections et les suivis de traçabilité se poursuivent. « Quant aux efforts phytosanitaires sur le terrain, la NVWA gère principalement les rapports et les incidents », a affirmé un porte-parole de la structure. « Bien sûr, les préconisations pour prévenir la dissémination du virus sont respectées. »

À l’aéroport de Schiphol, la NVWA et les services douaniers ont intercepté des lots de semences sans certificat phytosanitaire en provenance de Jordanie, et tous les lots ont été testés. Ils se sont tous avérés positifs au ToBRFV et ont immédiatement été détruits. Le décret phytosanitaire européen 2016/2031 stipule que les produits végétaux et apparentés, comme les semences, doivent disposer d’un certificat phytosanitaire avant d’entrer en UE. « Ce n’était pas le cas des lots de semences qui ont été repérées », a dit le porte-parole, « alors nous ne connaissons pas les détails concernant l’origine des semences. »

Suite aux rapports de la part des producteurs de tomates et des tests qui s’ensuivent, deux nouveaux producteurs sont suspectés. Le nombre de cas de ToBRFV chez les producteurs de tomates s’élève actuellement à 19 cas avérés et 3 cas fortement suspectés.

La NVWA effectue ces tests au moins trois mois après la plantation des cultures, si les exploitations contaminées fournissent les déclarations nécessaires. Au niveau des obtenteurs de semences, aucun cas de ToBRFV n’a encore été découvert. L’analyse des rapports de séquençage NGS (Next Generation Sequencing), qui permet la cartographie complète de l’ARN du virus, semble indiquer au moins trois sources différentes de contamination dans les exploitations néerlandaises de tomates.

Obligation de déclaration
Depuis le 1 novembre 2019, le virus ToBRFV est soumis à obligation de contrôle (quarantaine). C’est pourquoi il existe une obligation de déclaration pour toute personne qui suspecte la présence du virus. La non-déclaration éventuelle est considérée comme un délit, et la NVWA appliquera la législation en vigueur.
 
 


4 mars 2020
Italie : un protocole de validation de test est en cours

Le Virus du fruit rugueux brun de la tomate est devenu, en quelques années, un problème très grave pour tous les secteurs relatifs à la production de la tomate. Début mars, le virologue italien Walter Davino expliquait comment gérer la situation créée par l’occurrence de ce virus.
« Nous devons gérer le problème en effectuant une analyse tout au long de la chaîne d'approvisionnement, en commençant par les semences et en passant par les pépinières, puis en surveillant les exploitations pour enfin observer ce qui se passe sur les étagères de la grande distribution. »
 
« Notre travail, en tant que chercheurs à l’Université de Palerme, est d’effectuer régulièrement des analyses à la fois sur des échantillons fournis par les particuliers et sur ceux réunis par les services phytosanitaires régionaux. L'année dernière, nous n'avons trouvé aucune positivité sur les semences entrantes. Même les semis dans les pépinières se sont avérés sains, du moins en ce qui concerne les tests effectués par notre laboratoire. Malheureusement, pour les échantillons provenant du terrain, nous observons une tendance croissante à la positivité. »

Pour le professeur Davino, la propagation de la maladie « est due à la crainte des exploitants agricoles de déclarer les infections lorsqu’elles surviennent (parce qu’elles sont susceptibles d’entraîner de lourdes conséquences économiques pour eux). En l'absence de mesures prophylactiques appropriées, ces comportements ont favorisé une dissémination de la maladie. Les mesures dites restrictives ne devraient cependant en aucun cas inquiéter l'agriculteur, qui ne se verra pas contraint à l'éradication forcée de ses cultures. En revanche, il est indispensable d'alerter le Service phytosanitaire régional pour que les spécialistes soient informés de la situation afin de proposer à l'entreprise agricole les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour déterminer le confinement du problème. »

S’exprimant à propos des méthodes utilisées pour identifier le Virus du fruit rugueux brun de la tomate, Davino explique qu’« il s’agit d’un nouveau virus et [que] de nombreux aspects de sa nature sont encore inconnus. Cependant, certaines publications expliquent déjà les meilleures méthodologies pour détecter ce virus. De toute évidence, ces tests doivent être validés par la communauté scientifique ; l’Université de Palerme et d'autres organismes italiens et étrangers sont impliqués dans le processus de validation dénommé « Valitest ». Le référent en Italie pour ce protocole est le CREA-DC de Rome, et l'expérimentation commencera sous peu. Une fois le processus d’expérimentation terminé, nous serons en mesure de déterminer quel est le meilleur test, qui sera alors utilisé aussi bien en Italie que dans le reste de l'Europe. »

Pour de plus amples informations
https://gd.eppo.int/reporting/article-6727
https://gd.eppo.int/taxon/TOBRFV/distribution

Sources: hortidaily.com, bfmtv, freshplaza.fr
 
 
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