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News

Innovation, durabilité, recherche médicale, éthique, IGP : quelques projets ANICAV

01/06/2021 - Press release , François-Xavier Branthôme - Read in English
Avec plus de 100 entreprises membres, l’ANICAV est la plus grande association représentant des entreprises de transformation de tomates dans le monde en nombre de membres et en quantité de produits transformés.
Fondée en 1945 dans le but de protéger les intérêts de l'industrie des conserves de légumes et de parvenir à l'autonomie organisationnelle dans le secteur, elle a pour objectif de soutenir les entreprises membres, de promouvoir et de réguler le développement industriel et productif du secteur et d'encourager la collaboration entre ses membres.

La presse spécialisée a demandé au directeur de l’ANICAV, Giovanni De Angelis, quelles actions sont actuellement en cours et quels sont les objectifs futurs.
 L'ANICAV ces dernières années a travaillé de manière intensive pour consolider la réputation du secteur tant au niveau national qu'international en agissant sur la diffusion, auprès de l’ensemble de la filière, d'une nouvelle culture d'entreprise dans le domaine de la responsabilité sociale.

Il est essentiel de pouvoir communiquer les «aspects positifs» de l’industrie au consommateur : traçabilité, éthique, durabilité environnementale, qualité et salubrité sont les moteurs sur lesquels nous devons nous concentrer. L'objectif doit être de «disjoindre» la tomate du concept des produits à bas prix, en se concentrant sur l'information et la formation d'un consommateur conscient, disposé à payer un prix élevé pour son propre bien-être social et celui des générations à venir et qui reconnaît les efforts consentis par la filière en termes de durabilité éthique et environnementale.

Sur les marchés internationaux, nous menons trois projets de promotion cofinancés par l'UE : un pour le marché américain et un pour le marché asiatique, ce dernier concernant la Chine, la Corée du Sud et le Japon, avec pour objectif principal d'éduquer à la consommation de dérivés de tomates et d'augmenter et de consolider les exportations sur ces secteurs.

Les deux projets visent à soutenir les entreprises membres dans la démarche de valorisation et de promotion des tomates italiennes dans le monde et dureront jusqu'en 2022 ; ils comprennent, entre autres, la participation à des foires sectorielles, le parrainage d'événements liés au monde de l'alimentation, des dégustations dans des restaurants spécialement sélectionnés dans les grandes villes des pays cibles, des activités de promotion via les médias sociaux et l'organisation de tournées de presse en Italie pour les journalistes et les blogueurs.

Le troisième projet concerne la promotion et la valorisation des conserves de légumineuses produites par les entreprises de transformation italiennes ; il cible des pays comme l'Australie et les Émirats Arabes Unis et se développera sur trois ans, de 2021 à 2023.

À ceux-ci s'ajoute le projet AOP ANICAV / Consorzio del pomodoro San Marzano qui a pour objectif de promouvoir l'AOP et dont les actions seront mises en œuvre en synergie avec le programme triennal ANICAV à destination des États-Unis, où le problème récurrent de la « consonance italienne » porte préjudice à nos produits et nous prive de ressources économiques. En fait, nous cédons régulièrement des parts de marché à d'autres pays qui proposent des produits «à connotation italienne», mais dans lesquels très souvent ni le lieu de production ni la tomate ne sont italiens.

En juin 2020, nous avons mis en place une section produit spécifiquement dédiée à la tomate biologique, pour acter la croissance importante que la production biologique continue d'enregistrer au fil des ans, portée par l'augmentation de la consommation tant sur le marché intérieur qu'à l'étranger : en Italie, notamment, au cours des trois dernières années, la croissance a été d'environ 15%, avec une augmentation de valeur qui dépasse 20%, qui démontrent l'intérêt que le consommateur porte à ce type de produit.
 
Outre les tomates, quels produits et en quelles quantités les entreprises membres de l’ANICAV transforment-elles ?
Les membres de l'ANICAV transforment également des produits autres que la tomate : les entreprises appartenant à l'ANICAV transforment plus de 70% des tomates traitées en Italie et produisent plus de 50% des conserves de légumineuses.
En 2020, le chiffre d'affaires de l'ensemble de la filière de production de conserves de tomates et de légumineuses était de 4,7 milliards d'euros, dont plus de 70% produits par les sociétés associées à l'ANICAV.

Quelle importance revêt l'innovation pour les entreprises de l'ANICAV?
Les entreprises de transformation de la tomate mettent constamment en œuvre des innovations de process visant à garantir et à améliorer la sécurité et la qualité de leurs produits ainsi qu'à protéger l'environnement en réduisant les déchets et le manque d’efficience concernant l’énergie et l’eau.

En termes d'innovations produits, il y a une recherche constante pour le développement de nouvelles recettes, en particulier pour les sauces prêtes à l'emploi, pour répondre aux goûts des consommateurs. Une grande attention est également accordée aux emballages : même si depuis plus de 150 ans le contenant le plus utilisé pour les dérivés de la tomate est resté le fer-blanc - recyclable intégralement et pratiquement à l’infini - certaines entreprises commencent à utiliser de nouveaux matériaux, comme les composés multicouches (en général polyéthylène, carton aluminium), pour certaines de leurs productions.

Quelle attention est accordée à la durabilité?
En termes de durabilité éthique, il faut rappeler que notre secteur a été improprement mis en cause pendant des années à chaque fois qu’il a été question d'embauche illégale, alors que cette pratique concerne le monde agricole et que la récolte des tomates d’industrie est presque exclusivement mécanique ; ces dernières années, l'ANICAV a promu des espaces de dialogue entre toutes les parties prenantes, entreprises, organisations professionnelles agricoles, associations industrielles, grande distribution, syndicats et institutions, [parce que nous sommes] convaincus que seules l'implication et à l'autonomisation de chacun permettront de trouver une solution au problème, en travaillant sur deux fronts : la sensibilisation de toutes les parties impliquées, par le partage du problème entre les différents niveaux de représentation, et la concertation avec les institutions nationales et régionales.

Sur ces questions nous nous engageons, avec les Ministères de l'Intérieur et des Politiques Agricoles, en tant que partenaires du projet «Fi.Le. – Filiera Legale » dans le cadre du « PON Légalité » (Programma Operativo Nazionale Legalità) ; ce plan est coordonné par la bourse télématique italienne de marchandises (Unioncamere, province de Foggia) et vise à promouvoir les pratiques juridiques dans le secteur industriel de la tomate, à travers la création d'une plateforme qui fournira aux services de répression les informations pour le contrôle de la légalité et garantira aux opérateurs de la filière la gestion télématique des offres d'emplois et des services de transport associés.

Sur la base de l'expérience acquise au fil des années avec le système de télédétection par satellite des hectares cultivés dans le Bassin Centre Sud, l'ANICAV offre la possibilité de suivre l'état de maturation des cultures afin de savoir à l'avance où et quand il y aura besoin de main-d'œuvre, pour permettre l'organisation de solutions de transport et de logement.
De plus, avec un partenaire spécialisé dans les solutions numériques avancées pour le secteur de l'agroalimentaire intelligent, nous mettons en œuvre un projet expérimental «Tomato Blockchain» qui, grâce à l'utilisation de la technologie blockchain, vise à améliorer la production de tomates de qualité et à garantir l'origine, la sécurité et les valeurs sociales à transmettre au consommateur final, certifiant toutes les étapes du processus de production et de transformation.

Dans le domaine environnemental, le changement climatique, la question énergétique et les problématiques liées à la thématique du développement durable sont au centre de l'action de la filière industrielle de la tomate qui a mis en place une série de comportements vertueux visant à sauvegarder de manière responsable le territoire et l'environnement. Nos entreprises, tout en gérant des processus de production à faible impact environnemental qui ne génèrent pas de polluants toxiques ou nocifs, s'engagent à réduire les déchets et les déperditions d’énergie et d’eau en investissant dans des innovations de processus visant à réduire les émissions de CO2, dans le recyclage de l'eau, dans la réduction du volume et dans une meilleure valorisation des déchets et dans l'utilisation d'emballages recyclables selon les principes de l'économie circulaire.

L'ANICAV soutient la recherche dans le domaine médical, en collaboration avec la Fondation Veronesi pour financer des études sur le cancer dans le domaine pédiatrique. Quel est votre rôle ?

Notre association, et en particulier notre Groupe Jeunes Entrepreneurs, a toujours été impliquée dans des initiatives sociales. Dans cette optique nous avons imaginé, il y a quatre ans, de mettre en place un projet qui d'une part valoriserait les propriétés sanitaires de notre tomate, unanimement reconnues par la communauté scientifique, et d'autre part pourrait satisfaire notre volonté de donner une contribution sérieuse et concrète à la recherche scientifique. Ainsi, de la collaboration avec la Fondation Umberto Veronesi - qui a accueilli notre proposition avec enthousiasme - et grâce au partenariat avec le Consortium Ricrea, le projet « Il Pomodoro: bon pour vous, bon pour la recherche » est né en 2018 pour la collecte de fonds destinés à la recherche scientifique dans le domaine de l'oncologie pédiatrique.

Comment est née l’idée d’une IGP tomate pelée et pourquoi la référence à Naples?
Au cours des dernières décennies, la consommation de tomates pelées entières a perdu des parts de marché (environ 10% chaque année) tant en Italie qu'à l'étranger, où le problème de la « consonance italienne » est fort ; il était donc nécessaire de mener des actions de valorisation et de soutien de ce produit.

Dans cet esprit, un processus de reconnaissance d'une indication géographique protégée a été lancé qui, en mettant en évidence les caractéristiques particulières du produit, distinctives et exclusives de la région du sud de l'Italie, pourrait protéger les tomates pelées entières.

Le 13 mars 2021, après une longue phase préliminaire et de consultation, le ministère a publié au Journal officiel le règlement de production de l'IGP Pomodoro Pelato di Napoli, qui doit être suivi de la notification de la demande de reconnaissance aux organismes communautaires compétents pour l'enregistrement conformément à l'article 49 du règlement (UE) no. 1151/2012.

 La demande d'IGP pour la tomate pelée de Naples, comme en témoigne le cahier des charges, ne concerne pas la matière première mais le produit fini transformé dans les régions des Abruzzes, de la Basilicate, de la Campanie, du Molise et des Pouilles.

La dénomination « Naples » n'est pas - il est utile de souligner - le résultat d'une décision arbitraire ou de choix dictés par l'imagination ; ce nom est le seul qui possède l'exigence d'historicité liée à l'usage consolidé dans le commerce ou dans le langage commun, requis par le décret d'application du règlement de l'UE 1151/2012, et s’appuie non seulement sur une réputation acquise et reconnue du produit sur les marchés, où la tomate pelée est toujours liée à Naples, ainsi que sur les nombreuses étiquettes utilisées au fil du temps par différents producteurs et [pour des produits] souvent expédiés à l’étranger.

De toute évidence, « Naples » ne doit pas être « entendu » comme une ville, mais comme un symbole du Mezzogiorno italien et du potentiel qu’il recèle, en tant que philosophie et style de vie typique des régions du bassin Centre-Sud. Il suffit de penser que partout dans le monde, lorsque l’on évoque le sud de l'Italie, la référence à Naples vient comme la plus haute expression de ce territoire.

Qu'attend-on en termes de valorisation de la production avec l'IGP?

La reconnaissance d'une IGP pour les tomates pelées pourrait être le moteur d’une croissance de la consommation et d’une reprise du marché, porteuses d’avantages pour la partie industrielle aussi bien que pour la production agricole des tomates industrielles longues.

Bien que l'IGP se réfère au produit fini, la matière première doit nécessairement provenir de zones de production proches des usines de transformation pour pouvoir être transformée au plus tard 24 heures après la récolte ; ces impératifs favorisent naturellement les régions historiquement adaptées à la culture des variétés de type allongé, en particulier la province de Foggia qui bénéficiera certainement de la reconnaissance.

Qu'en pensent les producteurs agricoles?
Aujourd’hui, une large part des producteurs de tomate concernés est favorable à la demande de reconnaissance, consciente des avantages incontestables que cela peut apporter au secteur agricole, ainsi qu'à celui de la transformation. Il reste quelques positions critiques de certains producteurs des Pouilles qui revendiquent une plus grande « centralité » de la zone de production la plus concernée - la province de Foggia - mais qui, nous l'espérons, pourront être surmontées dans l'intérêt exclusif de l'ensemble de la filière.
 

Note : Naples vs Pouilles, IGP vs AOP
Un comité de promotion de la DOP (Appellation d'Origine Protégée) « Pomodoro di Puglia » a été mis en place mi-mai à l’initiative de la Coldiretti Foggia, pour appuyer la demande d’enregistrement de la DOP auprès de l’UE, censée protéger la production et la transformation de la tomate allongée des Pouilles et renforcer l’opposition formelle au cahier des charges de production du MIPAAF publié au Journal Officiel le 13 mars pour la reconnaissance de l'IGP «Pomodoro Pelato di Napoli».

«Il n'est pas acceptable qu'un produit portant une marque communautaire aussi distinctive soit commercialisé, sans qu'il y ait une obligation d'utiliser les tomates du territoire auquel l'indication fait référence. 40 pour cent de la tomate italienne provient de la Capitanata qui produit à elle seule 90% de la tomate longue », explique  Pietro Piccioni, délégué confédéral de Coldiretti Foggia.


Source: Italian Food News, ilsipontino.net
 
 
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