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ANICAV : Bilan de la campagne 2020 en Italie

05/11/2020 - Press release - 2020 Season - Read in English

La campagne de transformation de tomates s'est terminée en Italie avec une production totale de 5,16 millions de tonnes de tomates transformées - comme le révèlent les données traitées par l'ANICAV - soit une augmentation de 7,6% par rapport à 2019, contre 65634 hectares cultivés (+ 2% par rapport à 2019). Ce chiffre s'inscrit dans une situation de croissance générale mondiale (+ 3%): l'Italie se confirme comme le premier transformateur absolu de dérivés de tomates destinés directement au consommateur final.

Dans le Bassin Nord, la transformation finale a atteint 2,74 millions de tonnes - avec une augmentation de 15,7% par rapport à l'année dernière - tandis que dans le Bassin Centre Sud, 2,42 millions de tonnes ont été traitées, une légère réduction par rapport à 2019 malgré la plus d'hectares investis, en raison de la baisse significative des rendements agricoles dans la zone de Foggia qui représente la plus grande zone d'approvisionnement de l'ensemble du bassin.

"Ce qui vient de se terminer est une campagne compliquée, notamment du point de vue de l'organisation du travail et de la protection de nos salariés" a déclaré Giovanni De Angelis, directeur général de l'ANICAV. "Mais nos entreprises ont réussi à gérer au mieux cette situation difficile. Notre chaîne d'approvisionnement, qui garantit déjà normalement des normes de qualité et de sécurité élevées en appliquant toutes les règles et protocoles signés entre Confindustria et les syndicats, n'a jamais cessé, même pendant la longue période de verrouillage, car elle est considérée comme stratégique et nécessaire pour garantir l'approvisionnement en biens essentiels en Italie et à l'étranger ".

Afin de garantir les normes de qualité élevées de la passata, des tomates pelées, de la pulpe et des tomates cerises, il a fallu utiliser de plus grandes quantités de tomates fraîches, ce qui a entraîné une diminution des rendements industriels. Par ailleurs, en ce qui concerne le prix des matières premières - qui reste le plus élevé au monde - il y a eu, notamment dans le Centre Sud, une augmentation importante par rapport au montant payé en 2019.

"L'Italie est confirmée comme le premier transformateur absolu de dérivés de tomates de qualité destinés directement au consommateur final, tomates pelées, pulpes, purées et tomates cerises, et premier exportateur mondial", a poursuivi De Angelis. «Nous écartons cependant un péché originel: nous laissons le marché pousser la tomate en conserve et sa culture dans un coin, la réduisant à une marchandise qui, au fil des ans, a appauvri nos produits, réduisant inexorablement la perception de leur qualité. L'objectif doit être de retirer la tomate du concept de marchandise à bas prix, en se concentrant sur l'information et la formation d'un consommateur conscient qui est prêt à payer un prix élevé qui inclut son propre bien-être social et celui des générations à venir. et qui reconnaît les efforts consentis par la chaîne d'approvisionnement en termes de durabilité éthique et environnementale ".

Retail & Horeca: de l'effet stock à la baisse drastique de la consommation
La campagne a été caractérisée par une attention particulière en raison de la situation difficile des stocks en entrepôt, pratiquement nul pour les formats de vente en raison de l'augmentation de la consommation amorcée avec la période de blocage et continué par la suite. Au vu des productions obtenues cette année, il sera très difficile pour ces types de productions d'atteindre une période économique.

Le scénario est différent pour la chaîne Horeca (bars, restaurants, hôtels) - qui absorbe environ 1/3 de la production de dérivés de la tomate - qui, dans les mois d'urgence sanitaire, a enregistré un net effondrement des ventes lié à la fermeture des canaux de consommation loin de chez soi tant en Italie que sur les marchés étrangers avec des effets négatifs qui perdurent encore aujourd'hui même en tenant compte de l'évolution épidémiologique et réglementaire actuelle.

Dans les deux cas, cependant, il s'agit d'une situation extraordinaire, liée à l'événement pandémique, qui ne peut en aucun cas être considérée comme structurelle.

Source: ANICAV

Ces sujets sont abordés en détails par Marco Serafini (DESCO) and Francesco Mutti (MUTTI) pendant la Tomato News Online Conference le mardi 17 novembre.

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