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News

ANICAV : 7ème Edition du Filo Rosso del Pomodoro

12/12/2019 - François-Xavier Branthôme - Read in English
La réputation, actif stratégique du secteur

Comme l'a montré la conférence du 29 novembre dernier organisée à Naples, l’Anicav s’est donnée pour mission d’améliorer l’ensemble de la filière italienne de la tomate d’industrie et de ses productions, qui constituent l’un des secteurs les plus importants de l'agro-industrie du pays. Les tables rondes de cette journée, moments de rencontre et de confrontation entre les partenaires de la filière, ont permis de mieux analyser les problèmes actuels, et de proposer des stratégies résolutives et compétitives pour les entreprises du secteur.
 
Antonio Ferraioli
« Lors de la campagne de transformation 2019, la production a augmenté d'environ 6,5% par rapport à 2018, bien que 4,8 millions de tonnes de tomate seulement aient été transformés ; il s’agit d’un niveau de production comparable à celui de l'année dernière, mais avec une réduction importante par rapport à ce qui avait été programmé. Les données de consommation interne montrent que la tendance négative se maintient, tandis que les exportations affichent de bonnes performances et permettent de compenser la baisse de la consommation domestique, de sorte que les marchés extérieurs s’affirment toujours comme un levier de croissance important », a déclaré Antonio Ferraioli, le président de l'ANICAV. Un certain nombre de points critiques subsistent, selon M. Ferraioli, « qui concernent l’ensemble de la filière et donc l’ANICAV, et ont justifié la commande d’une étude au Reputation Institute afin d'évaluer les moyens d'accroître la crédibilité et de revaloriser l'image du secteur ».
Dans le cadre des efforts entrepris en termes de reconnaissance, « l’ANICAV a soutenu les deux OI Pomodoro d’Italie lors de la présentation au ministère de l'Agriculture, en janvier 2018, d'une demande de reconnaissance d'une certification volontaire dont l'objectif est d'améliorer la qualité. De même, l’ANICAV travaille également à la valorisation de la Dénomination d’Origine Protégée de la tomate San Marzano pour les tomates pelées, dans le but de cibler le marché américain », a ajouté le président Ferraioli.

Capitaliser sur « l’or social » des entreprises
Pour Fabio Ventoruzzo, du Reputation Institute, « 90% de la valeur marchande dépend aujourd'hui d'actifs incorporels tels que la recherche, l'innovation et la réputation. Cette dernière représente « l'or social » de l’entreprise, dans la mesure où elle motive l’accroissement des ventes et la volonté d’un nombre croissant de personnes à travailler à son développement.
Actuellement, 6 italiens sur 10 expriment une opinion positive en termes de perception de la filière, mais leur avis est moins favorable en ce qui concerne les produits ; le niveau de consommation des conserves de tomate est plus souvent lié à la commodité de préparation qu’à la qualité des produits. Nous devons investir dans la communication pour toucher le consommateur et la grande distribution, en créant de l’émotion à travers les étiquettes ».
 
 Teresa Bellanova
« La filière de la tomate n'est pas une industrie sale », a déclaré la ministre de l'Agriculture, Teresa Bellanova. « Il y a sans aucun doute des entreprises qui commettent des crimes, et qui doivent être punies pour cela. Le phénomène du caporalato - l'embauche illégale - attribué exclusivement à tort à la filière tomates, concerne également en réalité d’autres secteurs. Pour avoir une réputation solide, nous devons dire au consommateur que la transparence est une valeur, un droit et qu'il est de notre devoir de l'assurer. Ce n'est qu'en s'alliant avec les consommateurs que nous pourrons garantir une plus grande valeur à ces produits ». La ministre a poursuivi en insistant sur la nécessité absolue « d'interdire la concurrence déloyale entre les entreprises car cela dessert la filière. Les pratiques d’enchères inverses en ligne portent préjudice à l’ensemble du secteur. Il faut continuer à lutter pour des prix plus équitables ; pour la prochaine campagne, une plateforme télématique sera créée pour encadrer le recrutement légal de la main d’œuvre. La durabilité environnementale, sociale et économique doit accompagner toutes les futures campagnes pour la tomate ».

 
Première table ronde,  de gauche à droite : Gianmarco Laviola, Bruna Saviotti, Francesco Mutti et Antonio Ferraioli
« Malgré la richesse intrinsèque de la tomate en termes de valeur nutritionnelle et en tant qu’emblème du Made in Italy, la filière de transformation est extrêmement pauvre. En ne donnant pas sa juste valeur à ce produit, le secteur perd de sa dignité. Nous devons intervenir avec des projets proactifs de filière pour reconstituer l'image du produit, en rééduquant le consommateur à un prix plus juste. En outre, pour ne pas perdre en compétitivité, il est nécessaire d'investir dans une communication active qui donne une plus grande crédibilité au système national », a déclaré Francesco Mutti, PDG de Mutti spa. 

S’exprimant à propos des résultats de marché, Bruna Saviotti, directrice générale de Tomato Farm, a expliqué : « La baisse la plus importante concerne les tomates pelées, avec une réduction de 6,2%, et les pulpes avec une recul de 3,6%. Les résultats sont toujours négatifs mais un peu moins préoccupants, avec un tassement de 1% pour les tomates-cerises. Dans le produit semi-fini, c'est la concurrence qui influe sur le prix, de telle sorte que notre filière se positionne correctement et que les prix fixés sont plus élevés que ceux de nos concurrents espagnols. Nous comptons également sur la réglementation en matière d’étiquetage, car elle peut être sources d’avantages pour l’ensemble du secteur : ce qui doit être communiqué aux consommateurs, c’est la nature saine du produit ». 

Gianmarco Laviola, directeur général de Princess Industria Alimentare, a annoncé « la signature d’un accord conclu avec Coldiretti afin de garantir un prix équitable aux producteurs, qui bénéficient de la formation adéquate pour garantir un produit de qualité, en surveillant la filière via une dispositif de « blockchain » afin de garantir une traçabilité accrue et la sécurité alimentaire. Avec le projet « Travailler sans frontières », nous voulons renforcer la valeur sociale de l'entreprise et la possibilité d'intégrer les travailleurs immigrés ».

Pour sa part, Tiberio Rabboni, président de OI Pomodoro Nord Italie, a expliqué ce qui est fait pour optimiser la production de tomate, notamment la collaboration avec les services phytosanitaires afin de maîtriser les principales difficultés liées aux cultures et d’identifier rapidement les maladies des plantes, la mise en place d’itinéraires de production biologique et intégrée, et l’aide aux labels régionaux.

Guglielmo Vaccaro, président d'OI Pomodoro d’industrie du centre-sud de l'Italie, est intervenu pour rappeler que « le bassin centre-sud se caractérise plutôt par la fragmentation du tissu industriel. Il est donc très difficile de lutter contre les dynamiques négatives. L’OI du bassin Centre-sud de l’Italie n’est constituée que depuis dix mois ; il reste donc beaucoup de travail à faire, mais nous croyons fermement en la collaboration avec l’OI du Nord. Le 8 janvier 2020, le protocole d’éthique et de développement durable sera approuvé ».
 
De gauche à droite: Giovanni De Angelis, Gennaro Velardo, Gianluigi Di Leo
S’exprimant à propos de l’initiative « Il Pomodoro: buono per te, buono per la ricerca » (La tomate, bonne pour toi, bonne pour la recherche) mené en collaboration entre l’ANICAV et la Fondation Umberto Veronesi pour soutenir la recherche sur l'oncologie pédiatrique, Giovanni De Angelis, directeur général de l'ANICAV, a déclaré que « les résultats de la recherche pourraient servir à soutenir les processus décisionnels et les stratégies de communication des entreprises et de l'association pour promouvoir et défendre la réputation d'un secteur qui représente une grande filière – voire la plus importante – du secteur italien de la transformation des fruits et légumes à la fois en termes de chiffre d'affaires et de quantités produites, et tient un rôle stratégique et moteur essentiel dans l'agro-industrie italienne "

Source : freshplaza.it, agronotizie.imagelinenetwork.com, Anicav
 
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