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Allemagne : un marché de plus d?un demi-milliard d'Euros

06/04/2020 - François-Xavier Branthôme - Read in English
…presqu’exclusivement approvisionné par les leaders européens

La valeur totale des importations annuelles allemandes de dérivés de tomate a franchi la barre des 500 millions d’Euros en 2014 (517,5 millions d’Euros, soit environ 687 millions USD, de janvier à décembre 2014) et a continué de progresser depuis cette date jusqu’à atteindre près de 554 millions d’Euros (620 millions USD) sur l’année 2019. Les ressources consacrées par le marché allemand aux approvisionnements en produits de tomate ont été ventilées l’an dernier à raison de 41% (228 millions d’Euros) pour les concentrés (toutes catégories confondues), le reste étant distribué à parts pratiquement égales (29% du total) entre les achats de conserves (162,9 millions d’Euros) et les importations de sauces et ketchup (162,3 millions d’Euros. Si les sommes consacrées aux achats de concentrés constituent toujours l’essentiel de la dépense allemande, les récentes années ont vu la part de ce secteur perdre de son importance relative, puisque le « poids » des concentrés dans les achats allemands est passé de près de 48% de la dépense totale en 2010 à un peu plus de 41% l’an dernier ; ce retrait relatif a accompagné un développement de la dépense sur le secteur des sauces (passées de moins de 24% de la dépense allemande totale en 2010 à plus de 29% en 2019), tandis que la part dédiée aux achats de conserves se maintenait pratiquement à l’identique sur les dix dernières années (environ 29%), dans un marché import dont la valeur a progressé au rythme annuel moyen de 2,75%.

Pour d’évidentes raisons – entre autres – de proximité, l’Italie est le principal fournisseur du marché allemand : sur les cinq dernières années (période 2015-2019), l’Allemagne a acheté en moyenne pour près de 336 millions d’Euros de dérivés de tomate d’origine italienne chaque année. Les entreprises italiennes ont ainsi drainé près de 62% de la dépense allemande, très loin devant les opérateurs néerlandais et espagnols dont les ventes n’ont respectivement capté que 10% (54 millions d’Euros) et 9,6% (52 millions d’Euros) de la dépense allemande. Les performances portugaises (23 millions d’Euros), autrichiennes (12 millions), chinoises (8 millions), turques (7,7 millions) et françaises (5,3 millions) complètent l’essentiel de la demande allemande, satisfaite par ailleurs par des produits ukrainiens, grecs, hongrois, polonais, etc.

Dans le détail, l’Italie est maîtresse du jeu dans toutes les catégories de produits importés, avec des parts de marché moyennes (en quantités) sur les cinq dernières années de 60% sur le secteur des concentrés, 89% sur celui des conserves et 35% sur celui des sauces. Les Pays-Bas occupent le deuxième rang des pays fournisseurs de l’Allemagne, en raison de la force de leur activité sur le secteur des sauces qui leur permet de « détenir » un tiers environ des approvisionnements allemands du secteur. Au troisième rang grâce principalement à sa dynamique « concentrés », l’Espagne a fourni en moyenne sur les cinq dernières années 19% des quantités importées par l’Allemagne, assez loin devant le Portugal, quatrième plus important fournisseur, actif sur le secteur des concentrés (6% du marché) mais également sur celui des sauces (5%) ; sur ce dernier secteur, classiquement plus concurrentiel que ceux des conserves ou des concentrés, il importe de remarquer les positions occupées par la Pologne (11% des importations allemandes) et par l’Autriche (6%).
Le marché allemand n’accueille que peu de produits d’origine extérieure à l’UE : au cours des cinq dernières années, les quantités annuelles moyennes de concentrés importées de Chine, de Turquie ou d’Ukraine n’ont pas dépassé 18 500 mT, sur un flux total qui a mobilisé plus de 253 000 mT de produits finis. Sur le marché des conserves, la domination italienne n’a laissé que peu de place aux autres pays intervenants, a fortiori aux pays extérieurs à l’UE comme Israël ou la Bulgarie dont les ventes annuelles à l’Allemagne n’ont représenté qu’un peu moins de 1 900 mT sur un total proche de 234 000 mT de produits finis. Enfin, la Suisse et les Etats-Unis ont été les deux seuls pays à extérieurs à la Communauté à fournir quelques quantités de sauces, qui n’ont pas dépassé 800 mT par an sur la période 2015-2019.

Quelques données complémentaires
Ventilation de la dépense allemande pour les approvisionnements en dérivés de tomate.

Importations de concentrés de tomate, par origine, sur les vingt-trois dernières années.

Source : Trade Data Monitor LLC
 
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