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Allemagne : profil d'échanges

18/06/2018 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Premier importateur mondial de concentrés de tomate, numéro 2 mondial des importations de conserves de tomate, numéro quatre pour les sauces et ketchups : telles ont été en 2017 – mais également depuis de nombreuses années - les performances de l’Allemagne, un marché avec lequel la filière mondiale doit compter en termes de débouchés, tant pour les produits finis élaborés que pour les dérivés à destination industrielle.
Les quantités de matière première mobilisées l’année dernière  par les achats extérieurs allemands de dérivés de tomate se sont élevées aux environs de 2,3 ou 2,4 millions de tonnes métriques (équivalent tomate fraîche) : dans un marché européen (UE15) dont les importations cumulées ont représenté plus de 9,8 millions de tonnes d’équivalent matière première (é.m.p.) en 2017, les flux destinés à l’Allemagne ont drainé près du quart des quantités entrantes. Les volumes concernés ont été supérieurs de 20% à ceux du Royaume-Uni (environ 1,9 à 2,0 millions é.m.p.), de 70% à ceux importés par la France (entre 1,3 et 1,4 millions mT é.m.p.) et quasiment doubles de ceux entrés en Italie (1,1 à 1,2 millions mT é.m.p.).

Les pays leaders de la transformation européenne de tomate d’industrie sont naturellement les principales sources d’approvisionnement du marché allemand en concentrés : l’Italie (147 300 mT de produits finis, soit 59% des quantités sur les trois dernières années), l’Espagne (47 300 mT, 19%) et, dans une moindre mesure, le Portugal (16 400 mT, 7%), fournissement l’essentiel des importations allemandes du secteur. Les produits chinois (10 900 mT en moyenne sur la période 2015-2017), turcs, ukrainiens ou français n’ont représenté que 24 500 mT par an sur les trois dernières années, soit tout juste 10% des achats extérieurs totaux de l’Allemagne.
Le marché allemand importe en priorité des concentrés 12-30 Brix aux formats industriels (40% des volumes des trois dernières années) dont une large part est réservée à la re-transformation en dérivés élaborés (sauces) par les grandes marques européennes de produits destinés aux consommateurs finals : sur les 253 600 mT importées en 2017, 91 000 mT sont entrées en Allemagne sous le code douanier 20029031 ; l’importance de ce segment tend à décroître depuis quelques années, au profit de produits moins concentrés proposés en formats « collectivités » ou « détail » (codes douaniers 20029019). Ces derniers ont représenté près du quart des importations allemandes de concentrés de la période 2015-2017 (voir la répartition des différents segments dans les infographiques en annexe de cet article).
La dépense allemande en importations de concentrés s’est élevée en moyenne entre 2015 et 2017 à près de 242 millions d’Euros, en hausse sensible par rapport aux 199 millions engagés annuellement pour les mêmes approvisionnements entre 2012 et 2014.


L’Allemagne est aussi le premier pays non transformateur exportateur de concentrés, sur des quantités significatives : l’an dernier, l’Allemagne a réexporté près de 19 000 mT de concentrés, une quantité cohérente avec la moyenne des trois années précédentes (environ 20 000 mT en moyenne entre 2014 et 2016) et en légère baisse par rapport à l’activité annuelle moyenne enregistrée depuis de début des années 2000 (un peu plus de 23 000 mT exportées annuellement).
Les exportations allemandes de concentrés sont principalement destinées aux pays limitrophes et géographiquement proches : Pays-Bas, Autriche, France, Pologne, Royaume Uni, Suisse et République Tchèque constituent l’essentiel de la clientèle. En 2017, les exportations de concentrés ont rapporté près de 26 millions d’Euros à l’Allemagne.

Le marché allemand constitue également un débouché stratégique sur le secteur des conserves de tomate : avec quelque 238 000 mT de conserves importées l’an dernier (232 000 mT en moyenne sur la période 2015-2017), l’Allemagne se place juste derrière le Royaume-Uni, au deuxième rang mondial des pays importateurs sur ce secteur. L’Italie a longtemps fourni 90% des produits du secteur importés en Allemagne, mais son poids tend à décroître ces dernières années, au profit de nouveaux arrivants sur le marché comme la Pologne, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal… En 2017, les conserves italiennes ont représenté 86% des achats allemands ; en retour, les importations allemandes ont drainé 16% des ventes extérieurs italiennes du secteur.
L’Allemagne réexporte une petite partie (environ 3% ces dernières années) des quantités de conserves qu’elle importe, vers les pays proches (Autriche, Pays-Bas, Pologne, Danemark, Royaume-Uni, etc.). Cette activité lui a rapporté entre 11 et 12 millions d’Euros par an ces dernières années, une fraction infime en regard des montants acquittés pour ses approvisionnements sur ce même secteur (entre 150 et 160 millions d’Euros par an sur les cinq dernières années).


La vocation industrielle de deuxième transformation de l’Allemagne s’illustre dans ses activités d’échanges de sauces et de ketchup. Les importations y affichent une croissance régulière depuis vingt ans, quoiqu’un peu moins rapide ces dernières années, qui ont conduit les volumes achetés à l’étranger aux environs de 121 000 mT en 2017. Les origines des sauces et ketchup importés sont principalement néerlandaises et italiennes, dont le cumul représente environ 70% des approvisionnements allemands ; loin derrière les deux leaders (environ 10% du marché) la Pologne s’efforce de maintenir et de développer ses débouchés.
Les achats extérieurs de sauces ont coûté annuellement entre 140 et 142 millions d’Euros à l’Allemagne sur les quatre dernières années.
Cependant, une partie de cette dépense est compensée par les revenus issus des exportations allemandes sur ce même secteur : une partie non négligeable des concentrés de tomate importés est valorisée dans la re-transformation en sauces, qui sont à leur tour exportées vers la France, vers les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Autriche, l’Italie, le Danemark… Les quantités concernées ont progressé rapidement au cours des vingt dernières années, de moins de 18 000 mT en 1997 à près de 80 000 mT l’an dernier.
Les revenus générés par les exportations allemandes de sauces ont augmenté encore plus vite, de moins de 19 millions d’Euros en 1997 à près de 104 millions l’an dernier.


Au bilan, la balance commerciale allemande des dérivés de tomate est clairement déficitaire. La dépense « nette » moyenne s’est exactement élevée à 400 millions d’Euros sur les quatre dernières années, dont un peu plus de la moitié consacrée aux approvisionnements en concentrés de tomate. A titre de comparaison, le Royaume-Uni a dépensé l’équivalent de 490 millions d’Euros sur la même période pour ses approvisionnements en dérivés de tomate ; la dépense française moyenne sur les quatre dernières années s’est élevée à 340 millions d’Euros ; le Canada a dépensé l’équivalent de 250 millions d’Euros (291 millions USD) et le Japon l’équivalent de 231 millions d’Euros (265 millions USD).



Quelques données complémentaires


Source : IHS, TomatoNews
 
 
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