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News

Économie circulaire : la filière tomate valorise les sous-produits

08/11/2021 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Italie : des entreprises vertueuses donnent corps au développement durable

Drêches de tomates, feuilles de maïs, graines non conformes, pois chiches « surdimensionnés », noyaux de fruits, déchets de pulpes d'agrumes et sous-produits d'abattage… Dans une période marquée par le greenwashing, le choix fait par de nombreux acteurs de l'agro-industrie de transformer les déchets agricoles en énergie ou en aliments pour l'élevage ou de leur donner, sous une forme ou sous une autre, une seconde utilité valorisante, apporte indéniablement un « plus » à l’image de marque, et devient un exemple d’économie circulaire dans laquelle la course ostentatoire vers la transition énergétique prend enfin un caractère concret.

La révolution du bilan ESG (Environmental, Social and Governance)

Cette démarche est, parmi d’autres, celle de Mutti - entreprise historique de Parme, leader dans la transformation de la tomate - qui valorise ou recycle 81 % de ses déchets, en orientant les matières premières fraîches non adaptées à la transformation vers l’alimentation animale ou vers la production de biogaz (voir ci-dessous) ; la même volonté préside à la mise en place de bonnes pratiques ESG par La Doria, qui explique – preuve certifiée à l’appui dans sa feuille de route du développement durable – que «la réduction des déchets dans nos usines est une priorité»

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En 2020, La Doria, premier producteur européen de conserves (tomates pelées et pulpe de tomates) et de sauces prêtes à l'emploi destinées à la distribution sous marque de distributeur a clôturé l'année avec un chiffre d'affaires de 848,1 millions d’Euros ; la société basée à Angri a réutilisé 6 600 tonnes de drêches de tomates et de fruits (destinés à l'alimentation animale ou utilisés, avec les graines du fruit, comme amendement agricole) et 570 tonnes de noyaux (issus de la transformation des fruits secs). Par ailleurs, d'ici la fin de l'année 2021, toutes les briques de 200 ml de jus de fruits produites par l'entreprise utiliseront du plastique végétal issu de la canne à sucre.

Dans les usines de Conserve Italia, plus de 50 000 tonnes de sous-produits sont récupérées chaque année à partir des résidus de transformation des fruits, des tomates, des légumineuses et du maïs doux. « La lutte contre le gaspillage alimentaire et le soutien à l'économie circulaire sont des bonnes pratiques que nous poursuivons depuis un certain temps », déclare le directeur général, Pier Paolo Rosetti.

Dans le groupe coopératif, les résidus issus de la transformation des pois, haricots verts, haricots et autres légumes sont valorisés comme engrais agricole ou utilisés pour la méthanisation, tandis que ceux issus de la transformation des légumes secs sont destinés à un usage alimentaire zootechnique et/ou orientés vers la méthanisation. 

Une autre vision de la filière
La rencontre entre Mutti et e-Novia, la « fabrique d'entreprises » qui transforme la propriété intellectuelle et les nouvelles technologies en produits et services, s'est déroulée dans le sillage d'une réflexion « out of the box ». Le modèle développé permet, en effet, d'amener l'usine sur le terrain. A l’inverse de ce qui se pratique d’habitude, du champ à l’usine.


Il s’agit d’une installation non centralisée, mais « distribuée » et capable de se connecter avec d'autres unités situées sur des parcelles de production différentes, une usine autonome et autosuffisante en termes d'utilisation d'eau et d'énergie. En d'autres termes, un InstaFactory (voir nos articles connexes). Le dispositif est totalement nouveau : jusqu'à l’année dernière, il n'existait aucun type d'installation au monde, complète et de taille moyenne, capable de trouver un équilibre entre le volume d'espace occupé, le niveau d'autonomie et la quantité de produit transformé. Aujourd'hui, l'InstaFactory garantit, à petite échelle, la gestion de processus industriels complexes, du lavage à la stérilisation en passant par l'évaporation.

Mutti surveille l'impact environnemental de l'ensemble de la chaîne de production, de la croissance de la tomate jusqu'à la livraison du produit fini au consommateur. La surveillance constante des impacts environnementaux constitue donc un point d’arrivée et de départ commun. En affinant de plus en plus ce contrôle au fil des ans l’entreprise a réalisé une enquête de performance qui joue désormais un rôle crucial dans l’établissement de la définition d'une stratégie de durabilité environnementale.

Mutti veut dé-marchandiser la tomate
Mutti s'efforce de débanaliser le secteur de la tomate transformée et de créer un système de relations transparentes, loyales et justes qui se développe au sein des institutions et du pays.
« Je veux qu'il y ait plus d'intelligence dans les conserves de tomates »
Francesco Mutti

Cette dé-marchandisation des dérivés industriels de la tomate s’appuie notamment sur une collaboration avec le World Wildlife Fund (WWF) et sur la mise en place de bonnes pratiques agricoles sur les plans environnementaux, éthiques et sociaux. Loin d’être un simple exercice de communication, la collaboration de Mutti avec le WWF, qui a débuté il y a dix ans, n’a pas pour objectif de poser une « balise médiatique » sur la question de la durabilité : l’entreprise a voulu peser sur les changements stratégiques qui affectent les pratiques agricoles d'un point de vue environnemental, en partant d'une thématique innovante et pionnière en 2011 : la mesure de l'empreinte « hydrique » de l’activité.
La qualité du produit dépend directement de la qualité de la matière première, qui à son tour est étroitement liée à l'état de santé des systèmes naturels et à leur capacité à produire des tomates. Pour Mutti, le lien entre compétitivité économique et durabilité environnementale est extrêmement direct et, pour cette raison, il s'inscrit « naturellement » dans la stratégie industrielle même.

Some additional information
https://e-novia.it/instafactory-the-first-factory-in-the-field-built-by-e-novia-for-mutti/


Sources: ilsole24ore.com, alimentando.info, freshplaza.it 


Further details in attached documents
pr mutti presents its first environmental report
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CONSERVE ITALIA Soc. Coop. Agr.

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LA DORIA SpA

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MUTTI SpA

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