Respect for your privacy is our priority

The cookie is a small information file stored in your browser each time you visit our web page.

Cookies are useful because they record the history of your activity on our web page. Thus, when you return to the page, it identifies you and configures its content based on your browsing habits, your identity and your preferences.

You may accept cookies or refuse, block or delete cookies, at your convenience. To do this, you can choose from one of the options available on this window or even and if necessary, by configuring your browser.

If you refuse cookies, we can not guarantee the proper functioning of the various features of our web page.

For more information, please read the COOKIES INFORMATION section on our web page.

Refuse

News

Argentine : bon début de campagne, un objectif de 630 000 tonnes

10/03/2022 - François-Xavier Branthôme - 2022 Season - Read in English

La culture de tomate d’industrie se développe depuis plusieurs années en Argentine, pour répondre à la demande domestique ; les entreprises argentines misent sur une production d’environ 630 000 tonnes en 2022.

Selon les sources locales, la filière argentine de tomate d'industrie a désormais bien engagé sa récolte 2022, avec de bonnes chances de consolider le résultat de l’année dernière. Pour la région de Mendoza, les surfaces dédiées à la tomate d’industrie représentent cette année 3 595 hectares, un niveau très proche des 3598 enregistrés en 2021 ; de fait, les prévisions de récolte sont similaires à celles du record de 2021, qui avaient atteint plus de 243 000 tonnes métriques (mT).
La culture de la tomate d’industrie s’est activement développée ces dernières années afin de satisfaire une demande domestique importante, qui nécessite pour l’instant l’importation de concentrés de tomate en plus des 600 000 mT transformées par les usines du pays.

Les agronomes de la Station expérimentale agricole INTA La Consulta, où se concentre une grande partie de la recherche, estiment qu’environ 3 595 hectares ont été plantés cette année dans la province et soulignent l’importance de l’ensemble représenté par les régions voisines de San Juan et de Mendoza qui, à elles deux, regroupent environ 80% de l’activité totale argentine du secteur : les usines de Mendoza commencent généralement la saison fin janvier-début février avec les produits des régions telles que Fray Luis Beltrán, puis en février elles s’approvisionnent à partir des récoltes locales, tandis que dans la vallée d'Uco, plus au sud, la saison commence vers mars et certaines régions durent jusqu'en mai.

L'ingénieur agronome Cosme Argerich, chercheur membre de l'INTA La Consulta et conseiller technique de l'association Tomate 2000, s’est déclaré satisfait de ce début de campagne : « Pour le moment, il y a un peu plus de tomate qu'en 2021, mais cela peut changer d'une semaine à l'autre en raison des aléas climatiques. Nous espérons que la récolte sera similaire à celle de l'an dernier, autour de 250 000 tonnes à Mendoza », a expliqué Argerich.

Selon l’agronome, il y a eu quelques difficultés de production à San Juan liés au manque d'eau et aux vents forts, avec environ 5% de la production impactée. Concernant la région de Mendoza, certaines pluies de ces derniers mois ont obligé à accroître les opérations de traitement de lutte contre les maladies fongiques dans la vallée d'Uco.

Pour sa part, Gustavo Cialone, Directeur de l’entreprise Agroindustrias Cialpil et président de l'Association Tomate 2000, a estimé que la saison, « malgré les événements climatiques qui se sont produits, se situe dans les limites normales », et que la légère baisse de production à San Juan pourrait être compensée par l’amélioration des performances dans certaines exploitations de la région de Mendoza. « La tomate pour nous, c'est Cuyo [provinces de San Juan, San Luis et Mendoza, ndlr]. Nous travaillons tous avec des producteurs des deux endroits. Nous espérons récolter un volume similaire à celui de 2021 », a commenté l’industriel.

Avec les volumes de l'année dernière et de cette année, le président de Tomate 2000 estime que la filière argentine se rapproche peu à peu de l'autosuffisance, même si la réalisation de cet objectif dépend de chaque entreprise et des contrats conclus, qui incluent le financement des producteurs, une pratique qui différencie ce secteur des autres cultures. Dans ces contrats, un prix est également fixé à l'avance, qui, pour cette saison et pour la précédente, se situe aux environs 90 USD/mT.

Par ailleurs, une petite partie du secteur dédié à la tomate concassée rencontre encore des difficultés pour ses approvisionnements en emballage en verre. « En mars, on estime que les livraisons d'emballages seront un peu plus importantes. [Actuellement] je reçois chaque semaine de quoi travailler une journée ; nous faisons ce que nous pouvons, avec des emballages alternatifs ou en réorientant les tomates pour en faire des concentrés », a déclaré Cialone.

Pour Oscar Alba, un producteur qui a commencé à cultiver des tomates pour l'industrie il y a dix ans mais n’est pas membre de Tomate 2000, « le prix fixé sur la base du taux de change officiel avec le dollar (90 US$) a un côté positif et un côté négatif. Le point positif est qu'il vous permet d'estimer à l'avance combien d'argent sera reçu pour le produit. Le côté négatif est qu'en un an, le taux de change officiel du dollar a augmenté de 20 % (de 86,5 Peso/US$ en février 2021 à 104,5/US$ en 2022) alors que l'inflation était d'environ 50 %, de sorte que la rentabilité pour le producteur est moindre.

« Je pense que le prix pour cette saison aurait dû être plus élevé, au moins 100 USD/mT », afin de tenir compte des effets de change sur la valeur des intrants agricoles, commente Oscar Alba. Le producteur de tomate a l’intention de continuer cette culture, mais si les prix ou le taux de change Peso/USD ne s’améliorent pas en 2022, il réfléchira à l’opportunité de maintenir ou d’abandonner cette activité. Pour l’instant, il constate qu’il faut chaque année obtenir un peu plus de tomate sur chaque hectare : « Dans le passé, atteindre 70 tonnes à l’hectare était une bonne performance, puis il a fallu 80 tonnes et aujourd’hui on ne peut pas avoir moins de 90-100 tonnes à l'hectare pour que ce soit rentable ». Atteindre ces rendements implique un investissement plus important en termes d’engrais et de travail pour la conduite des cultures.
S’exprimant à propos de l'amélioration de la productivité, Cosme Argerich a déclaré que les tests d'irrigation au goutte-à-goutte réalisés dans des exploitations de la vallée d'Uco avaient donné de très bons résultats. "Le problème de Mendoza est le manque d'irrigation goutte à goutte, car l'irrigation gravitationnelle provoque un stress hydrique entre les épisodes d’irrigation, et cela fait baisser les rendements ", a expliqué le chercheur de l'INTA La Consulta. Les parcelles de démonstration, suivies par l’association Tomate 2000 et en irrigation gravitationnelle, n’affichaient que des rendements très faibles, de l’ordre de 50 à 60 mT/ha. Avec l'irrigation au goutte-à-goutte, ces parcelles devraient produire près de 100 tonnes par hectare. "Cela montre que Mendoza est aussi compétitive que San Juan."

Dans une région où il est difficile de mobiliser la main d’œuvre en raison de la concurrence avec d’autres cultures, comme la vigne, la filière industrielle de la tomate a également progressé sur le plan de la récolte mécanique, même si le prix d’une récolteuse à tomate est beaucoup plus élevé (environ 400 000 US$) que celui d’équipements pour d’autres cultures (45 000 $ pour une récolteuse à ail). Dans ce contexte, les machines de récolte sont souvent la propriété des usines de transformation, ou de groupes de producteurs, qui les louent au moment de la récolte.
Selon Gustavo Cialone, directeur d'Agroindustrias Cialpil et président de l'association Tomate 2000, les acteurs de la région de Mendoza montrent beaucoup d'intérêt pour cette solution : « Dans la province, c'est la seule option qui reste. Il n'y a pas de mains pour la récolte manuelle. Plus encore, je dirais que nous avons besoin de deux fois plus de récolteuses que nous n'en avons aujourd'hui pour atteindre un fonctionnement optimal ».

Cette année, la filière a ajouté au moins six machines de récolte sur le secteur et une entreprise de San Juan consacre son activité à la mise à disposition de machines pour une durée déterminée. Le loyer, facturé à la tonne récoltée, représente un coût similaire à celui de la récolte manuelle ; l’avantage de cette solution ne s’exprime pas en termes économiques mais réside plutôt dans la rapidité de la récolte et dans une meilleure qualité livrée à l’usine, puisqu’elle écarte la végétation ainsi que les pierres.

Source: losandes.com.ar

6456, 6478, 6588, wptc54c, 6629, 6729, 6746, 6759, 6886, 6927, 6991, 7014, 7041, 7277

Évènements liés

14th World Processing Tomato Congress & 16th ISHS Symposium on the Processing Tomato

20/03/2022 to 01/04/2022

After carefully monitoring the ongoing public health situation and increasing number of Covid-19 cases globally, together with current travel...

See details

Sociétés liées

AGROINDUSTRIAL CIALPIL SA

Tomato processor See details

INTA La Consulta

Research organisation See details

TOMATE 2000

Professional or non-profit organisation See details

Chercheurs liés

Dr. Cosme Argerich

Argentina

See details

Actualités liées

Argentina: heatwave disrupts the harvest season

24/01/2022 See details

Argentina: a slight drop in production in 2021?

11/03/2021 See details

Argentina: a record production is expected

01/02/2021 See details

Argentina: the tomato harvest has started in the region of Valle Viejo

13/01/2021 See details

San Juan: factory construction project relaunched

01/10/2020 See details

Argentina: Mendoza invests in a surface increase program

03/09/2020 See details

Argentina: the tomato processing industry (part 2)

24/04/2020 See details

Chile: trade increases by more than 50% in 2019

12/02/2020 See details

Argentina: promoting precision agriculture

16/01/2020 See details

Argentina: Arcor closes its plant in Rio Negro, the second in three months

23/08/2019 See details

Argentina\'s potential for the processing tomato industry

10/07/2019 See details

Argentina: San Juan increases its leadership

25/06/2019 See details

Argentina: the harvest is promising to be good

28/01/2019 See details

Argentina: a solution for funding the crop

04/01/2019 See details

Back

________________________________________

Editor : TOMATO NEWS SAS - MAISON DE L'AGRICULTURE - TSA 48449 - 84912 AVIGNON Cedex 9 - FRANCE
contact@tomatonews.com
www.tomatonews.co m

Supporting partners