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News

Italie : le gouvernement favorable à l?étiquetage d?origine obligatoire

15/09/2017 - François-Xavier Branthôme - Read in English
"Nous nous félicitons de l'engagement du ministre de l'Agriculture, Maurizio Martina, à étendre l'exigence d'étiquetage obligatoire pour les dérivés de la tomate, une mesure que OI a vu depuis longtemps également en termes de disponibilité pour une première expérimentation concrète en tant que chaîne d'approvisionnement en accord avec le même ministère de l'Agriculture ".

C’est par ces mots que Tiberio Rabboni, président de l’OI Pomodoro Nord Italia, a commenté les déclarations du ministre Martina qui, dans le commentaire favorable qu’il a fait du rachat de la marque De Rica par le Consorzio Casalasco, a expressément indiqué sa volonté d’étendre à la filière tomate l’obligation d’étiquetage d’origine déjà en vigueur pour le lait, les pâtes et le riz.

"L'indication de l'origine de la tomate sur l'étiquette - a ajouté Rabboni - peut protéger les produits fabriqués en Italie ainsi que les consommateurs, et valoriser encore la qualité de la production du nord de l'Italie". La déclaration du ministre intervient après l’approbation, il y a un mois, par la Commission de l'Agriculture, d'une résolution proposée par le député européen Giuseppe Romanini, par laquelle le gouvernement s'est engagé à convoquer dans les plus brefs délais une table ronde où seront abordés tous les sujets concernant la filière de la tomate d’industrie ; l’objectif est de mettre en place les mesures nécessaires pour élargir à ce secteur l'obligation d'indiquer sur l'étiquette le pays de production et l'origine de la matière première.

Plus précisément, l’OI demande – conformément aux propositions faites fin juin - que soit introduite au niveau européen une obligation d’indiquer le pays d’origine de la matière première agricole utilisée, plusieurs options de libellé étant laissées aux choix des producteurs :
 
- « un seul pays européen d'origine », si toutes les matières premières proviennent d'un seul pays ;
- « origine dans l'UE », lorsque la matière première agricole provient de deux ou plusieurs pays de l'UE, mais seulement de ces pays;
- « origine hors UE », quand même juste une partie de la matière première provient de pays extérieurs à l'UE;
- « un seul pays hors UE d’origine », lorsque la matière première provient d'un pays spécifique extra-UE.

L’Italie anticipe le règlement européen
Il est clair désormais que le ministère italien de l’Agriculture compte inclure rapidement l’origine des ingrédients principaux sur les étiquettes des produits à base de tomates. 
 
« Nous travaillons avec le ministre du Développement économique, Carlo Calenda, pour étendre l’obligation de spécifier l’origine des ingrédients principaux aux produits à base de tomates, comme nous l’avons fait pour le lait, les pâtes et le riz […] Nous progressons vers la protection de la marque ‘Made in Italy’ et vers la valorisation du travail de nos agriculteurs », a déclaré le ministre de l’Agriculture, Maurizio Martina, à la presse italienne.
L’annonce a été faite quelques semaines après que Rome a adopté une nouvelle loi pour que l’origine du blé dur et du riz soit indiquée sur les étiquettes à partir de février 2018.

La décision de l’Italie anticipe le règlement européen sur l’information des consommateurs qui stipule le principe suivant : quand l’étiquette mentionne le pays d’origine de l’aliment et que l’ingrédient principal ne provient pas du même pays, le pays d’origine de l’ingrédient principal doit aussi être indiqué, ou indiqué comme différent du pays d’origine de l’ensemble de l’aliment. Le règlement cherche à modifier les règles actuelles, qui permettent à un ingrédient transformé vendu comme étant « fabriqué en Italie » de contenir des ingrédients importés sans que le consommateur en soit informé.
Dans le cadre des nouvelles règles, toute boite de tomates emballée en Italie devra spécifier l’origine des tomates. Sur ce point, Rome a décidé d’avancer sans attendre Bruxelles, puisque « pour être clair », précise Maurizio Martina, « il relève du choix de l’UE de ne pas avoir mis en place l’application du règlement sur l’étiquetage des aliments en temps opportun ».
Pour la Commission, qui rappelle qu’elle aurait dû être préalablement informée de la démarche italienne, l’exécutif européen n’a pas été averti de la loi italienne sur les pâtes et le riz, et « rassemble actuellement les informations et faits nécessaires [avant de s’autoriser à] commenter les décrets. »

Une entrave au marché unique ?
Mais la démarche italienne a également provoqué les critiques de l’industrie européenne alimentaire. Food & Drink Europe, une structure qui représente l’industrie européenne des aliments et des boissons, a réagi négativement à l’initiative italienne, soutenant que celle-ci entrave le marché unique européen. L’organisation appelle par ailleurs la Commission européenne à « réagir immédiatement ».
« Si elle est confirmée, cette initiative unilatérale est un autre pas vers la fragmentation du marché unique européen pour les aliments, l’une des fondations de l’Union européenne. La situation n’est plus tenable pour les producteurs qui font face à de plus en plus de fardeaux et d’obstacles au commerce », a expliqué un porte-parole de l’organisation.

(Voir aussi : Italie : unanimité autour de l'indication d'origine obligatoire 
Et Italy : De Rica bought up by the Consorzio Casalasco)

Sources: OI Pomodoro Nord Italia, Euractiv.com 

Quelques données complémentaires
L’an dernier, avec 209 000 tonnes en provenance de l’étranger, les importations italiennes ont augmenté de 33 800 tonnes par rapport à l’année précédente et de 50 000 tonnes par rapport à la moyenne de la période 2013-2015. La hausse a essentiellement porté sur des concentrés industriels de plus de 30 Brix (20029091), en provenance de Chine et des USA, et sur des concentrés 12-30 Brix (20029031) en provenance d’Espagne.
En 2016, l’Italie a également exporté des concentrés de tomate, pour un volume avoisinant 727 000 tonnes, en hausse de 72 000 tonnes (11%) par rapport à l’année 2015.
 
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