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Italie : unanimité autour de l'indication d'origine obligatoire

31/07/2017 - François-Xavier Branthôme - Read in English
L’Italie propose quatre indications distinctes d’origine
Fin juin, les organisations professionnelles et les entreprises italiennes de transformation de la tomate ont été nombreuses à réagir en se déclarant favorables à l’introduction d’une obligation d’indication d’origine sur l’étiquetage des produits. 

L’OI Pomodoro Industria Nord Italia s’est déclarée « extrêmement favorable à l’introduction d’une obligation de l’indication de l’origine sur l’étiquette en Europe pour le secteur de tomate d’industrie, et disponible pour participer à un projet pilote d’étiquetage volontaire ». « Cela constituerait une démarche fondamentale pour la protection des produits « made in Italy », une garantie supplémentaire pour le consommateur et une reconnaissance importante pour une filière de grande qualité comme celle de l'Italie du Nord ». Tels sont les mots par lesquels Tiberio Rabboni, le président de l’OI Pomodoro Industria Nord Italia, a commenté les débats du Comité de l'agriculture de la Chambre des députés sur le thème de l'étiquetage d'origine qui se sont déroulés le 28 juin dernier.
 
L’OI demande que soit introduite au niveau européen une obligation d’indiquer le pays d’origine de la matière première agricole utilisée, plusieurs options de libellé étant laissées aux choix des producteurs :
- « un seul pays européen d'origine », si toutes les matières premières proviennent d'un seul pays ;
- « origine dans l'UE », lorsque la matière première agricole provient de deux ou plusieurs pays de l'UE, mais seulement de ces pays;
- « origine hors UE », quand même juste une partie de la matière première provient de pays extérieurs à l'UE;
- « un seul pays hors UE d’origine », lorsque la matière première provient d'un pays spécifique extra-UE.
 
L’OI Pomodoro souhaite « la mise en place d’une expérimentation à grande échelle de l'étiquetage volontaire de l'origine et des valeurs distinctives des dérivés de tomates « made in Italy », en collaboration et avec le soutien du Ministère de l'Agriculture. L’objectif est de sensibiliser les consommateurs et l'opinion publique italienne et européenne, et de démontrer aux autorités européennes le bien-fondé de la demande italienne d'étiquetage obligatoire de l'origine.
La filière du territoire de l’OI Pomodoro Nord Italia est déjà entièrement traçable et capable de retracer l'origine de chaque tomate entrée dans les sites de transformation. Cette transparence permettrait d'indiquer explicitement sur l'étiquette l'origine de la matière première utilisée pour l’élaboration du produit fini mis à disposition du consommateur ».

 
Une filière sous-valorisée et méconnue
Selon Tiberio Rabboni, l’adoption de cette mesure répondrait à une attente des consommateurs en matière d’information, et surtout permettrait de valoriser en termes de marketing, les différentes matières premières, quelles qu'elles soient, au bénéfice de chacun des producteurs.
« Nous sommes convaincus, ajoute le président de l’OI, que la production nationale de la tomate industrielle affiche aujourd'hui des valeurs de marché sous-évaluées et sous-payées et qu'une connaissance plus fine de la part des consommateurs serait susceptible de favoriser un positionnement concurrentiel plus juste. Peu de gens savent, par exemple, que 96% des tomates cultivées en Italie du Nord le sont selon des techniques de production intégrée, qui ne font appel qu’à une liste excessivement restreinte d’intrants agrochimiques, mise à jour chaque année avec des références de moins en moins impactante pour l’environnement, les cultures et la population – et que les 4% restants sont produits selon des techniques de culture « biologiques ».
Peu de gens savent – une notion qui prend tout son sens en cette période difficile sur le plan des approvisionnements en eau – que l’irrigation au goutte à goutte est largement utilisée dans le pays, un système qui garantit que l’eau est bien orientée à la plante en évitant le gaspillage ; que les sites de transformation sont pratiquement tous dotés de station d’épuration, que le lavage des tomates utilise une eau recyclée plusieurs fois en circuit fermé, et que les industries privilégient les sources d’énergie renouvelables, les dispositifs d’économie et d’efficacité énergétique ; que la filière d’Italie du nord a été la première à conduire et conclure une étude d’empreinte environnementale de ses produits tout au long de leurs cycles de vie.
Toutes ces démarches ont été entreprises dans un cadre de transparence des relations entre producteurs et transformateurs, encadrées par l’utilisation généralisée de contrats écrits pour les approvisionnements des usines, fondées sur le respect des délais de paiement, des clauses contractuelles et des droits des travailleurs. Toutes ces valeurs pourraient être mieux connues et correctement valorisées au travers de cette nouvelle obligation de l’indication d’origine ».

 
L’urgence de l’étiquetage d’origine
Pour sa part, Maurizio Gardini, président de Conserve Italia et de Confcooperative, a déclaré soutenir «fermement et avec ardeur la nécessité de parvenir le plus rapidement possible à une législation communautaire qui rende obligatoire l’indication d'origine des dérivés la tomate. » 
« La tomate est l’un des secteurs les plus importants du secteur agroalimentaire italien en termes de quantité et de chiffre d'affaires, mais son prestige est malheureusement assombri par les accusations de manque de transparence, et les problèmes liés au phénomène croissant de la contrefaçon et des matières premières importées de l’étranger ».
Pour M. Gardini, « il n'y a pas d’autre voie à suivre pour améliorer la filière tomate en Italie que de se concentrer sur ses valeurs distinctives, à savoir sur la qualité du produit agricole utilisé. Voilà pourquoi nous sommes tout à fait favorables à l'introduction au niveau européen d’une obligation d’indiquer l’origine des produits sur l’étiquette, pour permettre à des consommateurs bien informés de réaliser un achat éclairé en toute transparence ».
Depuis plusieurs années, Conserve Italia inclut volontairement la mention « 100% tomates italiennes » sur tous ses produits Cirio et Valfrutta ; « ce n’est pas un hasard si la référence à cette valeur indiscutable, soulignée sur nos emballages, nous a permis de presque doubler nos ventes à l’étranger », explique le président Gardini. En attendant de voir adopté au niveau communautaire une législation qui existe déjà au niveau italien (arrêté ministériel de 2006), Conserve Italia s’est dite « prête à adhérer à tout projet expérimental d’étiquetage volontaire d’origine » et notamment à la proposition faite quelques jours plus tôt par le président de l’OI, Tiberio Rabboni.

L’ANICAV a elle aussi exprimé son accord complet sur les résolutions présentées par la Commission à l’Agriculture de la Chambre des députés le 28 juin pour l'étiquetage d'origine des dérivés de tomates.
« Afin de mettre un terme aux spéculations et aux polémiques des dernières années – a déclaré le directeur général de l’ANICAV Giovanni De Angelis – la filière de transformation de la tomate est favorable à l'extension, à tous les dérivés de tomate, de l'obligation d'indiquer l'origine de la matière première sur l'étiquette, afin de garantir au consommateur la plus grande transparence sur le pays ou sur la région où la tomate a été cultivée et transformée, comme cela est déjà le cas pour les passata produites en Italie. C’est la raison pour laquelle, le 30 mai dernier, les membres de ANICAV ont approuvé les « Directives sur l'étiquetage d'origine des produits à base de tomates. »
 
Source: OI Pomodoro Nord Italia, ConfCooperative, ANICAV



 
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