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Début mars, l'Afconagro (Association dominicaine des fabricants de conserves) et le ministère de l'Agriculture ont donné le départ d’une campagne qui devrait atteindre un niveau record. Selon la filière nationale, la récolte, qui a nécessité un investissement de 600 millions de pesos dominicains (environ 12 millions USD), se déroulera dans les régions d’Azua, au sud, ainsi que dans les régions nord et au nord-ouest de l’île ; elle devrait produire 226 795 tonnes métriques (5 millions de « quintaux dominicains* ») de tomate d’industrie, sur une surface de 5 974 hectares (95 000 « tareas »), soit un rendement agricole moyen de l’ordre de 37,9 mT/ha.
Dans son allocution, le ministre de l'Agriculture Ángel Estévez a rappelé que la tomate d’industrie est l'une des activités agricoles les plus importantes de la région d’Azua, où environ 80% des tomates dominicaines destinées à la transformation sont produites. Le gouverneur de la province Féliz García a souligné l’importance de l’appui public aux entreprises de transformation de la tomate, insistant sur le « renforcement des mécanismes de protection des producteurs locaux et de contrôle [des importations] », et sur les bénéfices à retirer de la mécanisation de la récolte, en termes d’ « efficacité technique et de réduction des flux de main d’œuvre étrangère ».
