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News

Californie: amélioration de l'efficacité des apports en eau et en nutriments

20/04/2018 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Les producteurs de tomates de transformation et les chercheurs continuent à développer des méthodes plus efficaces et plus durables pour gérer l'eau, l'énergie et les nutriments nécessaires aux cultures. Une étude de 2017 réalisée sur le campus de l'UC à Davis concernant l'application d'engrais à différents taux a démontré que si l'azote est disponible en grande quantité, les plantes sont susceptibles d'en absorber plus qu'il ne leur en faut pour produire une bonne récolte. 
 

« Les plantes risquent d'absorber plus d'azote qu'il ne leur en faut », a dit Daniel Geisseler, spécialiste de la gestion en nutriments pour le programme de formation décentralisée de l'UC. « Si l'azote est disponible, les plantes peuvent l'absorber, même si une réduction en azote n'affecterait en rien le rendement. Lorsque nous avons appliqué plus d'azote, nous l'avons retrouvé dans le fruit. »
Geisseler a réalisé une série d'études sur les quantités d'azote que les plantes peuvent se procurer dans le sol au fil d'une campagne de culture, et il a présenté ses dernières conclusions aux producteurs et aux conseillers en gestion phytosanitaire à l'assemblée des producteurs de tomates d'industrie de la vallée de South Sacramento, à Woodland. « Le but ultime est de développer un outil informatique pour aider les producteurs à gérer leur irrigation et leurs intrants nutritifs », a dit Geisseler.

Lorsque les chercheurs de l'étude de Davis ont appliqué différentes quantités d'engrais, depuis un volume inférieur de 50 livres à la quantité jugée nécessaire jusqu'à un volume supérieur de 50 livres à cette quantité, les rendements des plants de tomates n'ont pas été affectés. « Nous avons essayé avec des apports de 175, 225 et 275 livres d'azote dans le cadre de notre étude de 2017 à Davis », a dit Geisseler. « Nous n'avons constaté aucune différence statistique entre les trois traitements, ce qui nous a surpris. J'aurais cru qu'un déficit de 50 livres par rapport à la quantité jugée optimale aurait eu un impact sur le rendement. » La différence s'est retrouvée dans la concentration d'azote dans les tomates lors de la récolte, un taux qui a varié entre 2,59 livres par tonne courte dans les parcelles avec les apports d'engrais minimaux et 3,09 livres par tonne pour les parcelles avec l'apport d'engrais le plus important.


Apprendre à gérer les apports d'engrais et d'eau avec autant de précision que possible représente aujourd'hui un enjeu important pour la relation entre les producteurs et leurs clients les plus importants. 
« Après avoir consulté les intervenants du marketing, ceux de la sécurité environnementale et les producteurs, nous avons choisi cinq domaines pour focaliser notre étude – l'eau, les engrais, les gaz à effet de serre, la qualité des sols et les pesticides », a dit Dan Sonke, directeur de l'agriculture durable pour Campbell Soup. « Sur les cinq années où nous avons collecté les données, nous avons vu l'utilisation des ressources hydriques diminuer grâce à l'adoption du goutte-à-goutte. Nous nous sommes fixé l'objectif de réduire de 20% le volume d'eau utilisé pour chaque tonne de tomates avant 2020, et nous l'avons atteint en 2016. La filière californienne peut être fière d'elle-même. »

Les études comme celle de Geisseler font partie d'un processus d'apprentissage de bonnes pratiques environnementales et économiques dans la gestion de l'azote nécessaire à la production d'une récolte de tomates d'industrie.
Des études précédentes sur six parcelles commerciales de Woodland, Stockton et Huron ont démontré qu'une tonne de tomates d'industrie contient 2,99 livres d'azote, et qu'un tiers de tout l'azote absorbé par les plantes n'atteint jamais le fruit. 
 
Cette découverte a conduit au calcul qu'une parcelle produisant une récolte de 55 tonnes courtes absorberait 246 livres d'azote et, à un taux d'efficacité de 90%, nécessiterait un total de 274 livres d'azote disponibles. La partie de cet azote qui provient de l'eau d'irrigation est relativement facile à mesurer et à calculer, mais l'azote qui provient du sol peut être plus difficile à estimer. « Nous considérons que la moitié de l'azote de la première couche d'une trentaine de centimètres serait disponible, ainsi que 90% de l'azote des 30 cm suivants », a dit Geisseler. « Nous avons estimé qu'environ 47 livres d'azote nitrique seraient absorbées. Il nous faut réaliser d'autres études sur la quantité d'azote qu'une plante peut réellement absorber à partir de la couche de sol au-dessus de la ligne d'irrigation. »

Une quantité moindre d'azote nitrique est absorbée à partir des 30 premiers centimètres de terre dans le cadre d'une irrigation au goutte-à-goutte enterrée, car le sol reste sec, mais la quantité relative d'azote absorbée reste à déterminer par des études ultérieures. « L'enjeu reste important de savoir quelle quantité d'azote se trouve déjà dans le sol et dans l'eau d'irrigation », a dit Geisseler. « Si l'eau d'irrigation contient 10 ppm de nitrates et que vous en apportiez une soixantaine de centimètres, cela signifierait un apport supplémentaire de 50 livres de nitrates. »

L'azote supplémentaire apparaît lorsque le matériau organique contenu dans le sol se minéralise et devient disponible au fil de la saison de culture.
« Entre 75 et 125 livres par an sont ainsi minéralisées dans la vallée de San Joaquin, sur la base des pratiques courantes de culture et d'apport d'engrais », a précisé Geisseler. « Entre 30 et 50 livres deviennent donc disponibles pendant la saison de culture. Même dans des sols pauvres en matière organique, l'azote continue à se minéraliser pendant la saison. »

Heureusement, la vitesse de minéralisation est généralement la plus forte justement lorsque l'azote contribue de manière optimale au bien des cultures.
« Après la récolte, la minéralisation ralentit car il n'y a plus d'irrigation ou de pluie », dit Geisseler. « Elle reste faible en hiver en raison des températures basses. Au printemps, elle accélère avec la hausse des températures et l'humidité des sols due aux précipitations. »

Il a rajouté que lorsque l'on additionne les nitrates déjà disponibles dans le sol, la quantité qui se minéralise au fil de la saison et l'apport typique contenu dans l'eau d'irrigation, il s'agit déjà potentiellement de la moitié des besoins des cultures.
 

Source : dailydemocrat.com, Ag Alert
 

 
 
 
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