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Consommation mondiale de dérivés de tomate, 2018/2019 (part 2)

15/04/2020 - François-Xavier Branthôme - Consumption - Read in English
Ce dossier fait partie des articles qui devaient initialement être publiés dans le Yearbook 2020, que tous les participants au Congrès Mondial de la Tomate d'Industrie auraient reçu gratuitement à leur arrivée à San Juan, en Argentine.

Consommation individuelle et démographie : les moteurs de la consommation
La légère embellie enregistrée au niveau mondial s’est traduite par une élévation modérée du niveau de consommation individuel global. Au cours du dernier exercice, le consommateur global moyen a absorbé l’équivalent de 5 kg de tomate fraîche sous forme transformée, soit 2% de plus qu’en moyenne au cours des trois exercices précédents (4,9 kg/an/pers.), et ce dernier niveau est un simple prolongement des consommations individuelles globales des sept exercices précédents (voir en annexe). S’il convient donc de considérer la hausse intervenue en 2018/2019 avec beaucoup de mesure, il faut également noter que cette indication globale masque des disparités importantes entre les différentes régions et en termes de progression.
Sans rentrer dans des détails déjà longuement commentés lors des précédentes éditions, l’étude 2018/2019 confirme les très hauts niveaux de consommation enregistrés une nouvelle fois au sein de l’Union Européenne occidentale (un peu moins de 23,0 kg/an/pers.), en Australie-Nlle Zélande (22,0 kg/an/pers.) et en Amérique du Nord (20,0 kg/an/pers). Les consommations des régions appartenant au « socle historique » restent très supérieures à celles du groupe constitué des régions centre-européennes (UE orientale (14,0 kg/an/pers.) et Europe non Communautaire (12,0 kg/an/pers.)) et « méditerranéennes »  (Moyen-Orient (13,5 kg/an/pers.), et Afrique Méditerranéenne (11 kg/an/pers.)) ; enfin, la consommation de dérivés de tomate en 2018/2019 dans les autres régions n’a pas dépassé 8,0 kg/an/pers. (Amérique du Sud) et s’est étagée jusqu’aux valeurs très faibles enregistrées dans la Péninsule Indienne (0,2 kg/an/pers.).

La situation globale ainsi définie s’accompagne d’observations contrastées en termes de développements annuels et de moteurs régionaux de croissance ; pour de nombreuses régions déjà mentionnées parmi celles qui porté la croissance rapide du début des années 2000, les rythmes de croissance établis dans le modèle de l’étude du WPTC sont effectivement plus élevés que ceux de l’ensemble « historique » qui réunit l’Amérique du Nord et l’Europe (CAGR 1,36% sur la période 2011/2012 – 2018/2019).
Pour ces régions émergentes, le développement de la consommation a été plus souvent porté par la croissance démographique que par l’augmentation de la consommation individuelle, comme cela est d’ailleurs le cas à l’échelle mondiale ; les dynamiques fortes de progression de l’Extrême-Orient (2.3%), de l’UE orientale (3.6%), de l’Australie-Nlle Zélande (2,4%), de l’Europe non Communautaire (2,6%), de la Péninsule Indienne (4,2%) et de l’Afrique orientale (5,4%), pour ne citer que les plus significatives, ont ainsi soutenu le développement global des dernières années et d’ailleurs compensé les reculs enregistrés, semble-t-il, en Eurasie et quelques autres régions. Sur ce dernier point, il importe de noter que les limites de l’étude, en partie fondée sur les flux d’échange et sur les déclarations d’activité, rendent l’interprétation délicate dans la mesure où il est difficile de distinguer à l’échelle locale entre une réelle baisse de la consommation et un simple ralentissement des flux d’approvisionnement.
En définitive, la plupart des développements observés trouvent leur origine dans la croissance démographique, mais dans certaines régions – et non des moindres, puisque cela semble être le cas dans l’Union Européenne et en Extrême-Orient – c’est bien la consommation individuelle et donc l’intérêt des consommateurs pour les dérivés de tomate qui soutient la progression d’ensemble.
 
Le principal moteur de progression des consommations régionales reste la croissance démographique, mais un petit nombre de régions fait exception à la règle : en Extrême-Orient, dans l’UE (parties occidentales et orientales), dans la Péninsule Indienne et en Afrique orientale, la hausse de la consommation régionale s’est surtout appuyée au cours des sept derniers exercices sur un accroissement des consommations individuelles.

Un constat encourageant, en somme, et parfaitement cohérent avec les tendances lourdes des préoccupations des consommateurs identifiées par les experts. De récentes études conduites par Tastewise ont en effet montré que les aspects « santé » éclipsent désormais les préoccupations environnementales des consommateurs soucieux de durabilité.

Tastewise est une start-up d’expertise alimentaire fondée sur l'intelligence artificielle ; elle fonctionne en analysant plus de deux milliards d'interactions sur les plateformes de médias sociaux, plus de trois millions de recettes en ligne et une base de données de menus alimentée par 274 000 restaurants. Tastewise utilise ces informations pour identifier les nouvelles tendances prisées par les consommateurs. De nombreuses données proviennent des États-Unis, mais sont régulièrement utilisées par Tastewise pour se forger une opinion sur les tendances mondiales.
Son dernier rapport a révélé que le nombre de consommateurs qui accordent la priorité aux régimes végétaliens et durables aux États-Unis avait augmenté de 23% par rapport à l’année dernière. De plus, les préoccupations environnementales et le souci du bien-être animal ont cédé la place aux questionnements de santé en tant que principal moteur de ce développement.
Alors que 39% des conversations des consommateurs à propos de durabilité sont consacrées aux avantages santé, 1% seulement concernent des droits des animaux.

Le PDG de Tastewise, Alon Chen, un ancien dirigeant de Google, a déclaré à FoodNavigator que « la corrélation extrêmement forte avec les préférences en matière de santé » identifiée dans le rapport signifiait que l'industrie alimentaire risquait de faire face à une réaction des consommateurs si elle ne fabriquait pas des produits qui « cochent les deux cases de durabilité et santé ».
«La conclusion est que nous, l'industrie alimentaire, devons vraiment comprendre que nous devons trouver des solutions durables, mais aussi nous assurer qu'elles répondent aux préférences des gens en matière de santé.»

En la matière, la filière mondiale de la tomate transformée dispose d’arguments évidents fondés dans une expérience historique et des preuves scientifiques ; elle est on ne peut mieux positionnée pour communiquer sur ses acquis environnementaux et sur ses atouts santé, et capitaliser en termes d’image pour consolider et élargir ses performances en termes de consommation.

Quelques données complémentaires
Les échanges mondiaux de dérivés de tomate ont affiché en 2018/2019 une hausse mesurée des quantités.
 

L’exercice 2018/2019 a enregistré une légère reprise de la consommation ; les valeurs annuelles et leurs variations sont probablement moins contrastées que ne le laisse penser le modèle mis en œuvre dans l’étude du WPTC, mais l’ensemble semble représentatif des tendances observées par les acteurs experts de la filière.
 

Évolutions parallèles des consommations du « socle historique » et des régions émergentes : légèrement minoritaire il y a vingt ans, ces dernières assurent désormais une très large moitié de la consommation globale de dérivés de tomate.
 

A l’issue d’une décennie de croissance rapide, la consommation individuelle globale évolue désormais de façon indécise, dans une succession de hausses et de baisses qui font varier le niveau global autour d’une moyenne proche de 5 kg/an/pers. (éq. frais).
 

De forts contrastes marquent les différents niveaux régionaux de consommation individuelle de dérivés de tomate, de 20 à 25 kg pour les plus élevés dans les régions développées jusqu’à une quasi absence dans la Péninsule Indienne.
 

Pour la plupart des régions définies dans le cadre de l’étude, la progression de la consommation individuelle a été plus forte avant 2011/2012 qu’après. Cette décrue presque généralisée a contribué à freiner les dynamiques régionales et globales de croissance de la consommation.
 

Les 16 régions définies pour l’étude du WPTC et leurs niveaux de consommation.
 

For further details regarding the Potato Processing Market :
https://www.globenewswire.com/news-release/2019/10/01/1923183/0/en/Potato-Processing-Market-To-Reach-USD-37-41-Billion-By-2026-Reports-And-Data.html


Source : WPTC, Trade Data Monitor LLC, FoodNavigator, 

 
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