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News

OP françaises : un appel à la responsabilité de la grande distribution

02/03/2021 - Press release , François-Xavier Branthôme - 2021 Season - Read in English
Communiqué de Presse des Organisations de Producteurs de Tomates destinées à la transformation
 
« Les Etats Généraux de l’Alimentation, lancés par le gouvernement [français] le 20 juillet 2017, devaient aboutir à une meilleure répartition de la valeur et un meilleur équilibre des forces entre distributeurs, industriels et producteurs avec comme objectif affirmé la mise en oeuvre de pratiques devant aboutir à des prix plus rémunérateurs pour les agriculteurs et l’adaptation des productions aux attentes des différents marchés et des transformateurs.
Les Organisations de producteurs de Tomates destinées à la transformation APAAF, APTO-2, Terres du Sud Fruits et Légumes et Valsoleil, partenaires historiques des Industriels qui transforment leurs tomates, en appellent ainsi fortement et justement à plus de responsabilité dans les négociations qui ont lieu en ce moment entre leurs partenaires et la grande distribution. 
 
 En effet, les agriculteurs français producteurs de tomates destinées à la transformation estiment qu’ils doivent aussi être entendus sur les contraintes auxquelles ils font face et qui ne cessent de se multiplier. Ils ne peuvent se satisfaire de leur rémunération actuelle en complet décalage avec les engagements qu’on exige d’eux. La transition agro-écologique nécessite des investissements forts, et dans un contexte de plus en plus fréquent d’aléas climatiques, cela grève d’autant plus leur revenu. La valorisation actuelle de leur tomate n’est pas alignée sur les coûts engendrés. Ils attendent donc des responsables et acteurs de la grande distribution une juste rémunération de leur production, de sa qualité, et des efforts quotidiens qu’ils réalisent afin de répondre aux attentes environnementales et sociétales exprimées par leurs concitoyens consommateurs.
Il faut quitter les apparences du soutien des filières françaises et démontrer par des décisions responsables que la grande distribution s’inscrit dans le maintien et le développement d’une souveraineté et une indépendance nationale de notre alimentation qui passe forcément par le paiement du juste prix des produits alimentaires.
Il ne faut que quelques centimes d’euros pour redonner une viabilité économique à toute une filière de production. Et c’est bien de cela qu’il s’agit en ce moment. Dans 1 kilogramme de Ketchup vendu en moyenne 3€40 au consommateur, il y a, suivant les recettes, 1,5 à 2 kilogrammes de tomates fraîches qui sont payées aux producteurs entre 12 et 16 centimes.
Une augmentation des prix par la grande distribution de 2 à 3 centimes par Kilogramme de Ketchup ou de sauce permettrait à l’ensemble des acteurs de la filière Tomate Transformée de pérenniser leurs outils de production agricole, de transformation agroalimentaire, et de renouveler ainsi les générations tout en garantissant la qualité et la souveraineté alimentaire française exprimées et attendues par tous.
Si ce n’est pas le cas, les produits d’importation seront alors sur les étals, et cela aura eu pour effet de détruire nos territoires, nos emplois et notre économie.
 
 
Pour une consommation annuelle de 3 à 5 kg de sauces et ketchup confondus par personne, cela représente donc 10 à 15 centimes à l’année pour le consommateur, soit 1 centime par mois… »
 
France : Stop à la pression déflationniste
« Négociations commerciales 2021 : l’ADEPALE dit stop à la pression déflationniste des distributeurs et en appelle à la responsabilité de tous ! »
 
La démarche des OP de tomate d’industrie s’inscrit dans un mouvement plus large des industries agroalimentaires françaises porté par l’ADEPALE. L’Association (française) Des Entreprises de Produits Alimentaires Élaborés – regroupe plus de 50 000 collaborateurs, 400 établissements principalement des TPE, PME et ETI ancrées au coeur des territoires dans lesquels elles investissent la majeure partie de leur valeur ajoutée.
Dans un récent communiqué officiel (février 2021), l’association rappelle que « les entreprises alimentaires ont su faire preuve d’un engagement sans faille depuis le début de la crise [de la CoVid] pour assurer la continuité alimentaire au service des Français et elles continueront à assumer leur responsabilité. Aujourd’hui, face à la pression déflationniste croissante des distributeurs, l’ADEPALE considère qu’il est urgent de réviser le mode actuel des négociations avec la grande distribution, afin de favoriser la constitution de filières nationales, la transition agro écologique et l’adaptation au changement climatique ».
 
Des demandes légitimes de revalorisation des tarifs trop souvent rejetées
« Plus que jamais, dans un contexte de hausse généralisée des coûts des matières premières, aggravé par la crise CoVid, une revalorisation des prix est impérative pour assurer la pérennité et la compétitivité des entreprises alimentaires, engagées dans des efforts de transformation pour répondre aux attentes des consommateurs et pour continuer à reconstruire la souveraineté alimentaire du pays.
Une analyse partagée par le ministre de l'Agriculture, comme il l’a souligné dans sa prise de parole le 12 février : « Il y a eu un consensus de toute la chaîne alimentaire lors des États Généraux de l'Alimentation, qui a donné lieu à la loi Egalim. Chacun doit tenir ses engagements. Il en va de l'avenir du secteur en France. Les négociations entre les entreprises et les distributeurs sont très tendues cette année. Certains donnent l'impression dans la dernière ligne droite de vouloir se soustraire aux grandes lignes de la loi. Ce n'est pas acceptable (…). » 
 
Les adhérents de l’ADEPALE font un état des lieux très préoccupant des négociations commerciales en cours. L’ensemble des demandes de revalorisation sont ignorées en dépit des réalités qu’elles sous-tendent pour les entreprises alimentaires françaises. Qu’elles soient liées à des hausses de matières premières ou à des investissements locaux durables et éco-responsables, les demandes de hausse de tarifs sont rejetées et la distribution va même jusqu’à demander des baisses de prix ».
 
Une contribution indispensable de tous les acteurs
« L’ADEPALE appelle solennellement la grande distribution à soutenir les travaux engagés par les entreprises alimentaires pour améliorer la qualité des produits, structurer des filières, « décarboner » leurs processus de production afin de répondre aux attentes sociétales et aux impératifs environnementaux. Toutes ces actions représentent des coûts qui doivent être supportés par chacun des acteurs de la filière.
Les TPE PME et ETI de l’agroalimentaire jouent un rôle clé en France : inscrites au coeur de la vitalité économique des territoires, elles privilégient les relations avec les filières agricoles du pays. Elles ont su faire preuve d’un engagement sans faille depuis le début de la crise pour assurer la continuité alimentaire de la France. Même aux moments les plus critiques, elles ont répondu présentes en fournissant les magasins qui ont fait face à la hausse soudaine des demandes alimentaires des Français pour leur consommation à domicile. Dans le même temps, les entreprises luttent pour s’adapter à la fermeture des secteurs de la restauration ».
 
Source: OP françaises, ADEPALE
 
Plus de détails dans les documents connexes (en français):
ADEPALE negoscommerciales
20210223 France OP Tomates negoscommerciales
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