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News

Estrémadure : Une bonne campagne se profile à l'horizon

04/09/2019 - François-Xavier Branthôme - 2019 Season - Read in English
La filière se dit rassurée par la baisse de la production mondiale

Selon le quotidien régional Hoy (23 août 2019), la réduction des stocks invendus restant des années précédentes est un facteur positif pour un secteur agro-industriel toujours en recherche de débouchés et d'innovations.

Commencée depuis plusieurs semaines dans un contexte de réduction ménagée de la production mondiale, la campagne de récolte de l’une des principales cultures d’Estrémadure se poursuit sans grande difficulté à ce jour, sur des surfaces du même ordre de grandeur qu’en 2018. Cette année, les producteurs n’ont pas souffert des conditions météorologiques et ont pu bénéficier, dans la région, d’une légère hausse des prix de la matière première dans un contexte de diminution sensible des stocks mondiaux, et des efforts entrepris par la filière pour améliorer sa productivité et sa qualité. Le Forum Technologique, qui réunit les industries de transformation et des entreprises du secteur des technologies de l’information a été créé dans ce but à la fin de l’année dernière, sous la coordination du Centre de technologie alimentaire d’Estrémadure (CTAEX).

Les producteurs de tomates de ce territoire ont planté un peu moins de 23 000 hectares cette année, pour une récolte qui devrait avoisiner 2 millions de tonnes. L’Estrémadure assure 68% de la production espagnole de tomate d’industrie. La région compte vingt organisations de producteurs, et accueille quatorze sites industriels de transformation, pour des produits aussi divers que la poudre de tomate, les concentrés, les tomates cubetées, etc. Cinq autres sites installés dans la région fabriquent des sauces. La filière compte 1 140 agriculteurs actifs, et des milliers d'emplois directs et indirects sont générés par chaque campagne.
Le secteur, important au niveau national, l’est aussi au niveau mondial au travers de ses exportations – en hausse pour l’exercice 2018/2019 de 10% par rapport à l’exercice 2017/2018 et de 25% par rapport aux trois exercices précédents. Une dynamique qui justifie l’intérêt attentif porté par les acteurs locaux aux résultats des autres grands pays leaders comme l’Italie, la Chine ou les États-Unis…
 
 Récolte de tomates sur une parcelle près de Badajoz.

Pour l’heure, les producteurs d’Estrémadure se disent très satisfaits de l’excellente évolution de la maturité des tomates. « Nous produisons parmi les meilleures tomates en termes de qualité en Europe ; nos agriculteurs sont très professionnels et notre industrie travaille également à faire progresser ses performances. Pour cette raison, il est nécessaire de mettre l'accent sur l'amélioration de la compétitivité du secteur, car la qualité de la matière première et des pratiques agricoles ne fait aucun doute », explique Manuel Vázquez Calleja, PDG du groupe alimentaire Conesa, fondé en 1976, qui figure aujourd’hui parmi les plus importants groupes transformateurs du pourtour méditerranéen.
« Nous continuons à être des références nationales et mondiales car tous les partenaires de la filière font leur part. Nous souhaitons que les agriculteurs, après des années de baisse des prix, commencent à recevoir ce qui leur est dû », résume Ignacio Huertas, Secrétaire général de l'UPA-UCE Extremadura. Selon le quotidien Hoy, le prix ne progresse que peu mais se situe dans une fourchette de 73 à 75 EUR par tonne de tomate, avec une légère amélioration pour la tomate destinée à la production de concentrés. « Les conditions météorologiques ont été optimales, et le début de la récolte n'a pas été retardé comme en 2018 ; il y a une demande [pour les dérivés de tomate] et de plus, il n'y a presque pas de stocks. Il est raisonnable que toutes ces bonnes conditions puissent bénéficier aux agriculteurs », dit Huertas.

Pour Domingo Fernández, président du secteur de la tomate des coopératives agro-alimentaires et du groupe coopératif Acopaex, « la maturation au printemps et au début de l'été a été très satisfaisante. Très bonne. L’absence de pluie et les températures normales, sans grande vague de chaleur pendant une longue période, n’ont laissé que peu de maladies dans la tomate. Cela conduira également à une bonne productivité, supérieure à 90 000 kilos par hectare. (…) Le prix du concentré va augmenter, tandis que le reste [des coûts] se maintient. Et comme une production moins importante est attendue aux États-Unis et en Chine, je pense que nous pouvons avoir de bonnes perspectives pour cette campagne en Estrémadure », estime-t-il, soulignant également l’importance de l’évolution des taux de change entre l'euro et le dollar (voir les mises à jours hebdomadaires de notre rubrique Exchange Rates), qui « rendent actuellement le résultat des échanges internationaux très favorables aux intérêts de la filière d’ Estrémadure ».

Dans son analyse de la situation mondiale de la filière tomate d’industrie, le président du groupe coopératif Acopaex mentionne également l'Andalousie voisine, qui se montre un concurrent de plus en plus présent face à la production estrémadurane, même si « sa croissance en hectares a ralenti cette année », insiste Domingo Fernández. En 2012, la communauté andalouse cultivait un peu plus de 1 800 hectares de tomates. En 2017, les surfaces ont atteint 8 800 hectares, avant de reculer aux alentours de 5 700 hectares l'année dernière, un chiffre similaire à celui de la saison en cours. Cependant, les parcelles andalouses affichent des rendements nettement supérieurs (environ 105 mT/ha) à ceux enregistrés en Estrémadure (environ 90 mT/ha).

En Estrémadure, la surface est restée plus ou moins stable depuis 2014, avec une légère tendance à la baisse. En 2018, 21 495 hectares de tomates ont été cultivés pour une production qui s’est élevée à 1,918 million de tonnes. « Cette année, il n'y a pas eu de changements majeurs entre les quantités contractées et celles qui devraient être récoltées, ce qui en soi est déjà très positif », a déclaré le PDG de Conesa, qui faisait ainsi référence aux dommages causés par les tempêtes l’an dernier aux cultures de la région, dont les surfaces effectives avaient été ramenées de 23 145 hectares à seulement 21 495 hectares.
Pour sa part, le PDG de Conesa souligne l’effet très positif de la réduction des stocks de produits invendus au niveau mondial, qui a permis de mieux gérer cette campagne. Manuel Vázquez Calleja rappelle que le secteur de la tomate d’industrie est de plus en plus mondialisé et comprend des concurrents dans des régions très diverses du monde entier, notamment l’Italie, les États-Unis et la Chine. « Il faut être de plus en plus compétitif et proposer un élément de différenciation tel que la qualité, la durabilité et la promotion de la biodiversité. »

C’est pour répondre à ce besoin que le Forum Technologique a été créé, afin d’aider les entreprises et les produits à se démarquer : « un secteur aussi important doit accroître considérablement ses rendements, tout en maintenant son engagement à être durable d’un point de vue environnemental, à assister les entreprises de transformation dans leur recherche d’efficacité et de nouvelles opportunités dans l’exploitation des sous-produits », explique José Luis Llerena, qui dirige le CTAEX. Parmi les projets de recherche menés par le CTAEX, il importe de mentionner le projet Tomprint qui vise à réduire l'empreinte carbone de la tomate transformée, Tommar qui s’emploie à remplacer le sel par de l’eau de mer dans les dérivés de tomates afin d’en améliorer la qualité nutritionnelle, et Ecohir dont l’objectif est de valoriser les sous-produits de la transformation contenus dans les drèches.

Source: hoy.es/agro




 
 
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