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News

Chili : Exportations, une priorité nationale

15/04/2016 - François-Xavier Branthôme - Read in English

(Inspiré des présentations de MM Alberto Montanari Mazzarelli, Président de Chilealimentos AG, en ouverture du XIIème Congrès Mondial sur la Tomate d’Industrie et Juan Manuel Mira (CEO Sugal Chile), Congrès de Santiago, 6-9 mars 2016).
 

Depuis 40 ans, le Chili a investi dans la construction d'une filière d’exportations de produits alimentaires solide et compétitive. En 2015, les exportations chiliennes de produits alimentaires ont généré un chiffre d’affaires de plus de 15 milliards USD, soit environ 24% du total des exportations nationales.

Des atouts incontestables
Aujourd’hui, le Chili dispose de plusieurs atouts et de conditions favorables aux exportations alimentaires :
  • Le Chili est lié par 25 accords de libre-échange avec 64 pays à travers le monde, qui représentent 64% de la population mondiale et regroupent 86% de la richesse (PIB) mondiale.
  • Le pays profite d’une situation particulière d'isolement géographique (barrières naturelles) qui assurent une protection efficace des végétaux, que les pouvoirs politiques s’efforcent de maintenir à l’aide de réglementations gouvernementales strictes.
  • Les régions de production de la tomate jouissent d’un climat méditerranéen.
  • La récolte de l'hémisphère Sud permet de fournir les marchés de l’Hémisphère Nord en contre-saison.
  • Les exportations alimentaires sont considérées comme une priorité nationale, indispensable pour le développement économique et social, et pour la création d’emplois.
 
De fait, le Chili occupe le septième rang mondial (en 2015) des pays exportateurs de concentrés de tomate : 101 000 tonnes métriques (mT) ont été exportées en 2014 (dont 75% de Hot Break, 20% de Cold Break et 5% de concentrés d’autres qualités) et plus de 118 100 mT en 2015, des volumes qui font également du Chili le premier exportateur d’Amérique Latine. Ce continent constitue d’ailleurs le principal débouché des expéditions chiliennes, devant l’Asie et l’Europe. En 2015, la Péninsule Arabique s’est également affirmée comme un marché très porteur pour les deux seules entreprises chiliennes actives sur les marchés mondiaux (Carozzi-Agrozzi et Sugal Chile).
 


“Yield is our real challenge”
Concernant l’amont agricole, Juan Manuel Mira explique que les zones de culture sont situées autour des usines de Tilcoco (Sugal Chile, 130 km au sud de Santiago), Teno (Agrozzi, 170 km au sud de Santiago) et Talca (Sugal Chile, 260 km au sud de Santiago). Plutôt proche de 11 000 hectares entre 1997 et 2004, la surface totale dédiée à la tomate d’industrie n’a pratiquement pas varié sur les dix dernières années, oscillant autour d’une moyenne annuelle de 8 500 ha : le prix annuel de la matière première constitue le seul moteur de progression. En revanche, les rendements ont sensiblement progressé, de près de 70 mT/ha à la fin des années 90 à près de 91 mT/ha sur les cinq dernières années (+29% !), autorisant un accroissement notable des quantités transformées sur la période 2000-2015. La filière n’a toutefois pas engagé d’investissement particulier dans la capacité de transformation sur cette période.
Des problèmes récurrents
La filière chilienne doit cependant composer avec des difficultés persistantes, essentiellement sur le secteur agricole et surtout d’ordre structurel. L’amont agricole du secteur chilien de la tomate transformée compte peu de grandes exploitations autorisant des économies d’échelle : la filière recense encore 500 producteurs indépendants, pour une surface moyenne dédiée à la tomate de 19 hectares environ.
En raison de la faible capacité d’investissement individuelle des producteurs, l’irrigation « technique » (encore relativement onéreuse au Chili) ne concerne pas plus de 15% des surfaces de culture. Par ailleurs, les infrastructures d’irrigation ne font pas l’objet d’investissements importants. De plus, la filière est pénalisée par la faiblesse du niveau de qualification de la main d’œuvre, et par la concurrence avec d’autres secteurs d’emploi, comme l’industrie du cuivre. Enfin, l’industrie de la tomate chilienne est confrontée à des coûts énergétiques sensiblement plus élevés que ceux dont bénéficient ses concurrents sur le marché global des exportations de concentrés.

Comme dans de nombreux autres pays transformateurs, la culture de la tomate d’industrie au Chili est en concurrence directe avec plusieurs autres cultures, notamment pérennes comme les fruits (frais ou secs, dont le Chili s’est fait une spécialité), et la vigne ; elle entre également en compétition avec d’autres productions très rentables, comme le blé, le raisin et le maïs. Enfin, le succès et la rentabilité des exportations alimentaires entraînent une élévation régulière du prix des terres agricoles, qui renchérit le coût de production agricole.
De fait, la filière chilienne fait aujourd'hui le constat d’un équilibre difficile à maintenir, entre des coûts de culture qui augmentent et une capacité insuffisante des producteurs à investir pour améliorer leurs rendements agricoles. La seule manière pour les transformateurs de continuer à être compétitifs au niveau mondial passe par une augmentation des rendements par hectare plutôt que par une augmentation des prix des produits finis – un véritable défi lorsqu’il s’agit de traduire les objectifs en mesures sur le terrain auprès e 500 producteurs indépendants…
En 2016…
Pour 2016, la filière chilienne envisage de transformer 855 000 tonnes de tomates, récoltées sur une surface d’environ 9 000 ha (soit un rendement attendu de 95 mT/ha). Les transformateurs ont négocié le prix de la tomate avec chaque producteur, dans une démarche qui consiste à financer une grande partie des coûts de production des agriculteurs : le prix de la tonne de tomate fraîche a été fixé cette année à 68 USD/mT. Le coût moyen de culture est estimé à 5 800 USD/ha, de sorte que le prix accordé, sauf incident, ménage une marge de l’ordre de 660 USD/ha soit environ 11%) pour le producteur de tomate.
Pour plus d’information:
http://www.chilealimentos.com/2013/phocadownload/Gremiales/jmmirawptc.pdf

Appendices/Annexes
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