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News

USA : des échanges toujours en perte de vitesse

16/03/2018 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Le chiffre d’affaires total recul de 16% par rapport à 2016

Après une situation de stocks en demi-teinte début décembre, le bilan annuel des échanges US de dérivés de tomate n’apporte pas vraiment de bonnes nouvelles. A l’exception d’un timide sursaut sur le secteur des conserves, les quantités de dérivés de tomate exportées de janvier à décembre 2017 ont marqué un retrait sensible par rapport à l’année calendaire précédente (2016), mais également alourdi la tendance au ralentissement qui « englue » l’activité extérieure US depuis bientôt quatre ans.

Considérés séparément, les secteurs d’activité ont été touchés à des degrés variables par la baisse des quantités mobilisées par les marchés extérieurs : avec 351 000 tonnes métriques (mT) de concentrés et 363 000 mT de sauces et ketchup exportées l’an dernier, les performances de la filière US ont respectivement reculé de 21% et 8% par rapport à 2016, tandis que les 66 000 mT de conserves livrées à l’extérieur ont représenté une progression de 13% par rapport à cette même année.
Plus préoccupant, l’abaissement du niveau d’activité sur les deux secteurs phares de la filière US par rapport aux trois années précédentes (2014, 2015 et 2016) : en baisse pour la troisième année consécutive, l’activité export « concentrés » a été en 2017 inférieure de 27% (-127 000 mT de produits finis) à la moyenne des trois années précédentes (478 000 mT) ; les exportations de sauces, après avoir bien résisté aux difficultés rencontrés sur les marchés extérieurs en raison, notamment, de la cherté relative du dollar US par rapport à l’Euro ou au Renminbi, ont à leur tour fléchi l’an dernier (- 3 800 mT) et diminué pour la première fois de façon significative depuis de nombreuses années. Et malgré un léger mieux sur le secteur des conserves (+ 3 400 mT), les quantités exportées n’ont pas suffi à compenser la tendance lourde qui ralentit l’ensemble de l’activité exportatrice US : considérées dans leur totalité, les exportations US de dérivés de tomate (estimées, en équivalent matière première) n’ont mobilisé en 2017 « que » l’équivalent de 3,4 millions de tonnes de tomate fraîche, alors que les quantités moyennes absorbées par les ventes extérieures durant la période 2014-2016 ont impliqué quelque 4,2 millions mT, soit environ 775 000 mT (19%) de plus que l’an dernier.
 

Quatre pays ont particulièrement « pesé » dans cette dynamique, tous importateurs de premier plan au niveau mondial, dont trois font partie de l’UE. Les achats italiens, néerlandais et britanniques de concentrés californiens ont respectivement diminué de 29 200 mT, 15 300 mT et 3 100 mT entre 2016 et 2017, aggravant une tendance qui dans son ensemble a vu reculer les ventes de concentrés US à l’UE reculer de plus de 52 000 mT (-44%) ces dernières années.
Les ventes au Nigéria, en raison de l’interdiction d’importation, ont baissé l’an dernier de près de 9 000 mT par rapport à 2016 et de plus de 14 000 mT par rapport à la moyenne de la période 2014-2016. Les quantités importées par le Canada ont également diminué de façon notable, de même que celles importées par les Emirats Arabes Unis, et plusieurs autres pays d’Amérique Centrale et d’Extrême Orient.

Le Canada a également joué un rôle décisif dans l’érosion récente des ventes extérieures US de sauces : en 2017, 218 100 mT de sauces US ont été importées par le Canada, très dépendant de son grand voisin pour ses approvisionnements sur ce secteur, contre 254 600 mT en 2016 (-14%) et 236 800 mT sur la période 2014-2016 (-8%). Mais la majeure partie des régions importantes (Extrême Orient, Amérique Centrale) pour ce secteur des ventes extérieures US ont en revanche accru leurs achats, de sorte que le bilan annuel 2017 n’a que peu varié par rapport à ceux des années précédentes.

Sans être mineur, le secteur des exportations de conserves, pour lequel les USA occupent une modeste troisième place mondiale derrière l’Italie et l’Espagne, mobilise des quantités de produits finis (et d’équivalent matière première) beaucoup moins importantes : l’an dernier, les industries US ont exporté 65 500 mT de conserves de tomate, 13% de plus qu’en 2016 et 5% de plus que sur la période 2014-2016. Comme pour les autres catégories de produits, les principaux débouchés sont situés sur le continent nord-américain, mais ceux-ci n’ont enregistré que de faibles variations ces dernières années ; l’essentiel de la progression est venu de la hausse des achats sud-coréens et japonais de conserves US. 
 

Le tassement des quantités s’est traduit par une réduction drastique du chiffre d’affaires des exportations US de dérivés de tomate. La valeur totale des ventes extérieures réalisées en 2017 s’est élevée à 688 millions USD, soit 12% de moins qu’en 2016 (784 millions USD), mais surtout inférieure de 16% à la moyenne des résultats de la période 2014-2016 (815 millions USD).
La quasi-totalité de la baisse du revenu (environ 127 millions USD) est imputable aux exportations de concentrés, dont le résultat 2017 a été inférieur d’un tiers au résultat moyen de la période 2014-2016. Les chiffres d’affaires générés par les exportations de conserves et de sauces sont restés pratiquement inchangés (respectivement +0,5% et +1,3%). Du fait de l’importance croissante de la composante « sauces » dans le chiffre d’affaires total US (près de 50% sur les trois dernières années), de la quasi stabilité de la contribution des conserves et de l’effacement relatif des revenus issus des ventes extérieures de concentrés, l’impact du ralentissement de l’activité a été circonscrit à l’activité concentrés, à défaut d’être « amorti » en totalité.
 

Dans ce contexte de rétrécissement des débouchés, la filière US est confrontée à un marché extérieur peu attractif en raison des prix extrêmement bas pratiqués depuis plusieurs années sur le secteur des concentrés, raison pour laquelle les opérateurs californiens n’envisagent pas de privilégier cette année la production de concentrés Cold-Break destinés à l’export ; selon les sources professionnelles, les niveaux de prix sur le marché domestique US restent assez bas, en raison des quantités disponibles en stocks encore importantes en ce début d’année ; les perspectives de production 2018, pour l’instant établies aux environs de 10,9 millions mT, ont largement tenu compte de cette situation et du rythme avéré de consommation apparente.

Quelques données complémentaires
 
 
 
 
 
 
 

Source : IHS, Tomato News
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