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Fusariose : l'USDA subventionne la lutte biologique

07/01/2019 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Une subvention de l'USDA pour la mise au point d'un système de lutte biologique fiable contre la fusariose de la tomate

Le recours massif aux pesticides apparaît de moins en moins comme une solution d’avenir. Face aux différents inconvénients et conséquences néfastes que leur usage occasionne, une subvention a été octroyée par le programme USDA 2018 multi-Etats de cultures spécialisées aux professeurs de Penn State pour leur permettre de développer et de déployer des stratégies de biocontrôle fiables visant à protéger la production de tomates.
 
Le biocontrôle, tel que défini par le ministère US de l'alimentation et de l'agriculture (USDA), est «l'utilisation délibérée d'ennemis naturels - prédateurs, parasites, agents pathogènes et concurrents, pour supprimer et maintenir les populations d'une espèce nuisible cible (insectes, acariens, mauvaises herbes, phytopathogènes et autres organismes nuisibles) ». Le biocontrôle est présenté comme une alternative aux pesticides depuis des décennies et le marché des produits de biocontrôle continue de croître.

L'intégration d'agents de lutte biologique dans le cadre d'un programme de lutte antiparasitaire intégrée devrait réduire la dépendance des producteurs à l'égard des pesticides de synthèse et compléter d'autres pratiques agricoles telles que la rotation des cultures. Cependant, une efficacité irrégulière et imprévisible dans différents systèmes et environnements de production a limité une plus large application du biocontrôle.
 
 «Jusqu'à ce que nous puissions démontrer de manière convaincante que le biocontrôle peut fonctionner aussi efficacement que des pesticides synthétiques et se traduire par un gain économique, le biocontrôle continuera d'être perçu par les producteurs peu enclins à prendre des risques comme une pratique risquée et coûteuse», a déclaré Seogchan Kang, l'un des membres du corps professoral.

Les maladies transmises par le sol sont beaucoup plus difficiles à maîtriser que les maladies foliaires car elles peuvent s’installer facilement dans le sol et subsister d’une saison à l’autre. Pendant des décennies, la fumigation avant la plantation, utilisant une combinaison de bromure de méthyle et de chloropicrine, a été la pratique la plus efficace pour gérer les maladies transmises par le sol.

Cependant, depuis l’abandon du bromure de méthyle en tant qu'option de traitement, en partie à cause de ses effets néfastes sur la couche d'ozone, les producteurs ont observé une réémergence de maladies transmises par le sol telles que la fusariose. Il est donc important d’identifier des stratégies alternatives ou des combinaisons de stratégies efficaces.

L’utilisation d’approches multi-échelles (activités métaboliques/géniques et interactions entre organismes) et multidisciplinaires (génétique/génomique fongiques, écologie chimique, analyse du microbiome, imagerie moléculaire) permettra à l’équipe d’étudier le fonctionnement du biocontrôle et les raisons pour lesquelles celui-ci échoue, et donc accroîtra ses chances de réussite tant du point de vue de la gestion de la maladie que de son adoption par les producteurs.

« Comme Thomas Edison l’a expliqué : « ‘’Je ne pourrai jamais trouver les éléments qui fonctionnent le mieux tant que je ne connaîtrai pas ceux qui ne fonctionnent pas’’ ; sans cette compréhension, le biocontrôle consisterait à tirer en aveugle sur une cible occultée par des obstacles en mouvement », a déclaré Kang. «Il nous arriverait de toucher la cible, mais sans savoir ce qui nous empêche parfois de l’atteindre, ni à quel moment la cible sera de nouveau hors d’atteinte. Les échecs nous fournissent autant d’informations que les succès ne nous donnent pas, et ils nous guident à travers les pièges qui ont été causes de nos échecs précédents ».

Source : PennState College of Agricultural Sciences, hortidaily.com, plantpath.psu.edu
 
 
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Editor : TOMATO NEWS SAS -  MAISON DE L'AGRICULTURE - TSA 48449 - 84912 AVIGNON Cedex 9 - FRANCE
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