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France : troisième marché mondial en 2020

18/02/2021 - François-Xavier Branthôme - Read in English
Un marché dominé par les acteurs italiens et espagnols

La dépense française en importations de dérivés de tomate a frôlé les 400 millions d’Euros l’an dernier. Ce niveau de dépense fait de la France le troisième marché mondial en 2020 (valeurs au 30 novembre 2020), derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, mais devant le Japon et le Canada. Après six années de dépenses relativement stables, autour de 382 millions d’Euros, ce montant marque également une hausse notable (environ 5%) de la facture des importations françaises de dérivés de tomate.

La crise de la CoVid et ses effets sur la consommation ne sont sans doute pas étrangères à ce rebond ; la France a fait partie, avec de nombreux autres pays très dépendants des achats extérieurs pour leurs approvisionnements en produits de tomate transformée, des nations dont les importations ont sensiblement augmenté l’an dernier (voir nos autres articles sur ce sujet). Les mesures de confinement mises en place un peu partout dans le monde se sont en effet traduites par une élévation de la consommation, notamment sur les formats de détail, et un « appel d’air » exceptionnel sur les mouvements mondiaux de certaines catégories de dérivés.
Les différents secteurs et segments ont cependant été diversement affectés par le sursaut enregistré au printemps dans la plupart des pays chroniquement importateurs ; dans le cas de la France, les importations de sauces (codes douaniers 210320) ont plutôt échappé à la tendance générale et conclu l’année sur une baisse très sensible proche de 14% en volume et de 7% en valeur (par rapport à la moyenne des quatre années précédentes (période 2016-2019).
Inversement, les achats extérieurs de la France de purées concentrées (codes douaniers 200290) et de conserves (200210) ont respectivement augmenté en 2020 de plus de 11% et 8% en volumes, et de plus de 18% et près de 14% en valeur, portés par des hausses remarquables en mars-avril, ainsi qu’entre août et novembre.
 
Ecarts entre les importations mensuelles de 2020 et celles (moyennes) des quatre années précédentes pour les trois secteurs de produits

Dans le détail, les approvisionnements français ont mobilisé l’an dernier 123 500 mT de purées concentrées, 132 000 mT de conserves et 143 000 mT de sauces tomate et ketchup ; la valeur des produits importés s’est élevée à plus de 118 millions d’Euros (plus de 135 millions USD) pour le secteur des purées concentrées, à près de 107 millions d’Euros (près de 122 millions USD) pour celui des conserves et plus de 174 millions d’Euros (près de 199 millions USD) pour les sauces et ketchup.

Sur le secteur des purées concentrées (codes douaniers 200290..), la comparaison de l’année (calendaire) 2020 avec les trois années précédentes met en évidence une intensification des flux en provenance d’Espagne (+3 800 mT) et du Portugal (+1 100 mT), et des accroissements particulièrement spectaculaires pour les produits tunisiens (+3 600 mT) et turcs (+700 mT) ; dans ce contexte pourtant favorable, les produits italiens n’ont pu que reconduire (- 160 mT) la performance moyenne des années précédentes. L’année 2020 n’a cependant rien changé dans la hiérarchie des pays fournisseurs : sur les trois dernières années, les concentrés italiens « détiennent » 61% des parts du marché français, devant les produits espagnols (21%) et portugais (9%).

Si elle a « boosté » les volumes, la pandémie ne semble pas avoir bouleversé les profils habituels d’approvisionnements ; les tendances sectorielles observées sur les trois ou quatre années passées se retrouvent, pratiquement inchangées, sur l’année 2020, avec une hausse de près de 12 000 mT des achats extérieurs de concentrés, portée par des progressions très marquées sur les segments des purées concentrées de 12 à 30 Brix en conditionnement « de détail » (20029039, +23%) ou en formats industriels (20029031, +19%), et sur les produits de plus de 30 Brix en conditionnement « de détail » (20029099, +74%) ; les autres segments ont reconduit les résultats précédents (concentrés de plus de 30 Brix au format industriel, 20029091, +1% ; purées concentrées de moins de 12 Brix au format industriel, 20029019, 0%) ou enregistré des reculs notables (purées concentrées de moins de 12 Brix au format de détail, 20029011, -36%).
 
Importations françaises de purées concentrées, par segment

Les constats sont assez semblables pour les importations françaises de conserves (tomates pelées, cubetées, etc.) (codes douaniers 200210..). L’année 2020 a vu le rythme d’achat rompre assez nettement avec la dynamique moyenne de progression des années précédentes et les volumes mobilisés augmenter de façon sensible (+9 500 mT, +8%) par rapport aux résultats de la période 2017-2019.
L’équilibre entre les différents pays fournisseurs est resté, sur ce secteur encore plus que sur le précédent, proche des situations antérieures, avec une hausse des quantités importées presque uniformément répartie entre les différents acteurs : les positions italiennes sur le marché français (64% des volumes) se sont trouvées directement confortées par une hausse des quantités livrées de près de 2 900 mT (4%) par rapport aux performances moyenne des trois années précédentes, et indirectement par les progressions enregistrées sur les importations en provenance d’Allemagne (+3 600 mT, 56%). La filière espagnole, qui assure environ 26% des approvisionnements français de conserves de tomate, a elle aussi réalisé une bonne année 2020 avec une augmentation de près de 4 200 mT (+13%) des quantités livrées en France. Les Pays-Bas et le Maroc, déjà peu présents, ont vu leurs ventes de conserves à la France diminuer considérablement l’an dernier (-17% et -43%) et leurs parts de marchés (1 à 2%) s’amenuiser de façon drastique.
 

Les importations françaises de sauces (codes douaniers 210320), déjà en déclin lent depuis une demi-douzaine d’années, ont enregistré une chute brutale l’an dernier, essentiellement appuyée sur une réduction drastique des achats de produits en provenance des Pays-Bas.
Sur cette même période l’Espagne, principal fournisseur de sauces du marché français depuis de longues années, a vu ses parts de marchés diminuer de façon progressive et marquée au profit des produits désormais importés d’Italie ; en définitive, sur un marché d’un peu moins de 143 000 mT en 2020, les importations en provenance d’Italie ont augmenté, seules, de plus de 8 600 mT (+21%) par rapport à la performance moyenne de la période 2017-2019, portant ainsi le « poids » de l’Italie aux environs de 35% des approvisionnement français l’an dernier (contre moins de 17% en 2000). Aucun autre pays fournisseur régulier n’a enregistré de hausse sur le marché français l’an dernier : la progression italienne s’est ainsi effectuée aux dépens de l’Espagne, du Portugal et de la Pologne et d’autres pays dont beaucoup ne sont que seconds transformateurs (Allemagne, Belgique, Pays-Bas).
De fait, les lignes ont légèrement bougé en termes de parts de marché des différents pays fournisseurs : sur les trois dernières années, l’écart entre le leader espagnol (44% de parts du marché français en volume) et son concurrent direct l’Italie (29% de parts de marché) s’est fortement réduit, aux dépens des activités allemandes (8% des quantités importées en France), néerlandaises (7%), belges (6%), portugaises (3%) et autres (3%).
 

Au final, les récents accroissements de la dépense française en importations de dérivés de tomate ont principalement bénéficié aux transformateurs italiens et, dans une moindre mesure, espagnols, tandis que d’autres filières historiques ont vu leurs chiffres d’affaires s’amenuiser considérablement. L’année 2020 a encore accusé cette tendance, avec des produits italiens et espagnols (concentrés, conserves, sauces) qui ont drainé respectivement plus de la moitié et près du tiers de la dépense française (soit au total environ 323 millions d’Euros), ne laissant qu’environ 76 millions d’Euros à partager entre les acteurs allemands, belges, portugais, néerlandais, etc. 
 

Quelques données complémentaires
Importations françaises de purées concentrés (codes 200290..), par pays fournisseur.
 

Répartition et évolution de la dépense française en importations de dérivés de tomate (purées concentrées 200290.., conserves de tomate 200210.., sauces tomate et ketchup 210320).
 

Source: Trade Data Monitor LLC


6921, 6972, 


 
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