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News

Brésil : le Goiás premier producteur national

16/11/2017 - François-Xavier Branthôme - Read in English
« Elargir les horizons du commerce de la tomate transformée »

Au Brésil, qu’elle soit destinée à la table ou à l’industrie, la tomate est devenue une source d'emploi et de revenus. A elle seule, la filière industrielle génère 3,2 milliards de real brésilien par an (soit environ 965 millions USD ou 832 millions Euros, val. nov 2017). L’Etat de Goiás est le principal producteur du pays, avec 12 300 hectares de superficie plantés avec la variété spécifique à traiter. C'est une activité qui génère sept emplois directs par hectare. Certaines exploitations récoltent jusqu’à 1 200 tonnes métriques (mT) par jour – l’équivalent de 60 camions - livrées en usine moins d’une heure après avoir quittés les parcelles : un tel niveau d’efficacité n’est pas toujours atteint même au sein des filières les plus développées.

Dans le district fédéral (région de la capitale Brasilia, incluse dans l’Etat de Goiás), la culture de la tomate d’industrie mobilise 383 producteurs, généralement sur de petites exploitations ; l’an dernier, la production du district  s’est élevée à 26 750 mT. Selon les données de la Société d’Assistance Technique et d’Extension Rurale du district fédéral, la production à fin août 2017 atteignait déjà 25 295 mT.
 
En 2017, la production brésilienne de tomate d’industrie s’est élevée à 1,45 millions mT.

Selon la Société Brésilienne de Recherche Agricole (Embrapa), une cinquantaine de variétés sont développées au Brésil en dehors des neuf variétés produites pour la consommation de table. Le type le plus répandu constitue la matière première pour l'industrie des sauces et autres dérivés de tomate. Les cultures dédiées à l’industrie occupent une superficie de 17 300 hectares, pour une quantité produite de l’ordre de 1,4 millions de tonnes. L’Etat de Goiás, principale région de production sur ce secteur, accueille 12 300 hectares de tomate d’industrie, les Etats voisins du Minas Gerais et de São Paulo accueillant le reste de la production nationale, à savoir respectivement 2 000 hectares et 3 000 hectares.
Les exploitations les plus productives atteignent des rendements de l’ordre de 110 tonnes/hectare ; la période de plantation s’étend du 1er janvier au 30 juin, pour un cycle de 120 jours qui voit les premières récoltes débuter fin mai.

L’an dernier, l’Etat de Goiás a produit à lui seul 1,198 millions mT de tomate d’industrie, auxquelles se sont ajoutées 49 300 mT destinées à la consommation en frais. Le leadership du Goiás s’explique par l’abondance de terres fertiles, un climat propice mais aussi et surtout par les investissements réalisés dans le développement de la filière agricole, qui ont contribué à l’expansion des surfaces plantées et permis de relever le niveau technologique de la transformation. «Nous avons obtenu les rendements les plus élevés du pays et fortement accru notre rentabilité, parce que nous avons investi dans une main d’œuvre qualifiée pour la culture de la tomate », a expliqué le Secrétaire d'État au Développement du Goiás, Francisco Gonzaga Pontes. Plusieurs des plus grandes entreprises mondiales du secteur de l'industrie de transformation de la tomate ont des usines dans le Goiás. Les politiques publiques ont favorisé le développement d’un environnement favorable (incitations fiscales à l’installation de sites de transformation et à la distribution des produits, rénovation du réseau routier, proximité des zones de cultures) qui a permis à l’Etat de Goiás de devenir une plaque tournante pour la filière de la tomate d’industrie, en réduisant notamment les coûts logistiques.

L’Etat accueille pas moins de treize sites de transformations, à Abadiânia, Luziânia, Nerópolis, Vianópolis, Morrinhos, Turvânia, Anápolis, Cristalina, Orizona et Goiânia. Le coût des produits transformés fournis aux distributeurs est relativement bas. « Ce secteur de production ajoute de la valeur et génère une rentabilité extrêmement positive pour les producteurs, tout en créant des emplois et du revenu dans les régions où les entreprises sont installés », souligne Francisco Pontes.

Une marge de croissance confortable
Un autre facteur déterminant pour le marché brésilien des dérivés de la tomate est la marge de croissance dont il dispose. Selon les données l’Association Brésilienne de la Tomate d’Industrie (Abratop, Associação Brasileira de Tomate para Processamento), la consommation individuelle de dérivés de tomate s’élève aujourd’hui à 3 kg/an environ (6,5 selon les données les plus récentes du WPTC, ndlr), très loin des niveaux atteints dans certains pays d’Afrique du Nord, d’Asie-Pacifique, aux Etats-Unis et dans nombre de pays européens. Outre la grande disponibilité des dérivés de tomate dans ces pays ou régions dotées de filières de transformation fortes, les bénéfices « santé » liés à la teneur en lycopène y ont joué un rôle décisif dans le développement de la consommation, autant d’arguments qui plaident en faveur d’une probable croissance de la consommation de ces mêmes produits de tomate au Brésil.

De fait, une part non négligeable de la demande brésilienne reste encore tributaire des importations, en provenance du Chili, de Chine, d’Italie, des USA, etc. Sur les trois derniers exercices, le Brésil a importé annuellement environ 20 500 tonnes de concentrés, 12 800 tonnes de conserves et 800 tonnes de sauces, pour un montant qui a avoisiné 30 millions de dollar US. Ces achats extérieurs, effectués en appoint par certaines entreprises de transformation du nord-est et du sud du pays, restent ponctuelles : « Pour nous, le défi consiste à améliorer l'infrastructure énergétique, à promouvoir l’installation de nouvelles zones irriguées, à réduire les charges fiscales et les coûts de transport à l'exportation, pour développer une culture axée sur les marchés nationaux et étrangers, en élargissant les horizons du commerce de la tomate transformée », a déclaré le président d'Abratop, Rafael Santana.
 
Pour plus d’informations, une vidéo est disponible sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=SJLOfwrmAzg

Voir aussi notre article sur la balance brésilienne des dérivés de tomate de juillet 2017

Brésil : la balance commerciale "dérivés de tomate" en voie d'amélioration

Sources: correiobraziliense.com

Quelques données complémentaires
 
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Editor : TOMATO NEWS SAS -  MAISON DE L'AGRICULTURE - TSA 48449 - 84912 AVIGNON Cedex 9 - FRANCE
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