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Argentine : 550 000 tonnes en 2018

12/09/2017 - François-Xavier Branthôme - Read in English
La surface augmente, mais le financement reste difficile

Cette année, la surface dédiée à la tomate d’industrie en Argentine devrait atteindre 6 600 hectares au total, et la récolte pourrait atteindre un niveau record. Mais le secteur a encore besoin d’améliorer son financement, notamment pour l’acquisition des intrants.

La filière industrielle argentine de la tomate est forte et se veut compétitive, mais le manque de financement pénalise son développement. Ces dernières années ont vu s’effondrer le système privé des avances de fonds consenties pour la campagne : désormais, le secteur compte sur le déblocage des financements par le Fondo Fiduciario Nacional de Agroindustria (Fondagro), un fonds national doté de 1,7 milliard de peso argentins (environ 100 millions USD ou 82 millions d’Euros).
Mais, alors que débute la période de plantation (août-décembre), les producteurs de tomate qui dépendent de ces financements sont en grande difficulté : ces ressources leurs sont indispensables pour acheter les plants et intrants de base qui constituent les clés de la mise en place de la saison.
Comme pour toutes les filières de la région, le secteur de la tomate d’industrie a besoin de disposer de 60% de son fonds de roulement pour commencer la saison ; il s’agit d’environ 60 000 peso par hectare (3 500 USD ou 2 900 Euro environ par hectare), indispensables à la filière de production de Mendoza et San Juan. Les producteurs expliquent que durant une longue période, les industriels ont proposé une « avance sur récolte » qui était ensuite, selon un accord préalable, déduite des paiements des quantités livrées ; mais, selon les mêmes sources, « le système s’est profondément détérioré ces dernières années ». 
 
Face à ce problème, les producteurs ont besoin d’une solution alternative. Pour Guillermo San Martin, directeur de l'Association Tomate 2000, toutes les conditions sont réunies pour un décollage de la filière, seule manque la poussée initiale que constitue le financement, essentiellement dépendant du Fondagro : « Cette ligne de crédit est destinée à soutenir les fonds de roulement, pour aider les producteurs à financer l’application de la totalité des mesures techniques proposées par l’INTA (Instituto Nacional de Tecnologia Agropecuaria). Au total, la demande nationale représente environ 113 million de pesos, pour l’ensemble des producteurs de tomate associés à Tomate 2000 », estime M. San Martin.

Une filière en plein développement
Selon les données fournies par l'INTA La Consulta, la filière argentine a consacré l’an dernier 6 195 hectares à la tomate d’industrie, pour une production totale de 480 000 tonnes de tomates fraîches, transformée en sauces tomate, tomates cubetées, tomate pelées entières ou non, et nombre d’autres produits vendus en supermarchés. Ces performances représentent une augmentation de 20% de la production en même temps qu’une baisse de 22% de la surface par rapport à la campagne précédente.
Pourtant, l’Argentine continue à importer 35% des dérivés qu’elle consomme, parce que la production locale ne suffit pas à approvisionner le marché intérieur.
« Pour la prochaine campagne (récolte prévue de décembre 2017 à mai 2018, note de la rédaction), nous pensons que l’industrie de la tomate va mobiliser un nombre plus important d’hectares, environ 6 600 hectares au niveau national, de sorte que nous devrions atteindre 550 000 tonnes (métriques). Ce niveau constituerait une récolte record historique pour notre secteur », explique Cosme Argerich, chercheur de l’INTA de Mendoza et conseiller technique auprès de l'Association tomate 2000.

Le secteur, qu’il a été difficile de faire progresser sur le plan technique, possède son propre schéma de partenariats qui fait intervenir des structures publiques, privées et interprovinciales, dans un « front unique » où se retrouvent des pépiniéristes, des producteurs et des transformateurs majoritairement des régions de Mendoza et San Juan, qui assument environ 70% de la production nationale totale. L’objectif est d’accroître compétitivité de la filière, en améliorant la production primaire notamment par le biais des rendements agricoles. Les producteurs estiment qu’au-delà d’un point neutre situé entre 70 et 75 tonnes par hectare, la culture devient rentable.

(Voir aussi nos articles Argentine : San Juan augmente ses surfaces posté le 29/08/2017 et Argentine : une nouvelle usine posté le 28/07/2017)


 
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