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ANICAV : le coût de production des principales références

13/12/2018 - Press release , François-Xavier Branthôme - Read in English
Plus de valeur pour le produit et pour la filière : une analyse du coût industriel des dérivés de la tomate

L'amélioration de la qualité des produits et l'éthique des relations commerciales ont été les thèmes centraux de l'Assemblée de l'ANICAV, la plus grande association représentative des entreprises de transformation de la tomate en Italie, qui s'est tenue le 30 novembre dernier dans le cadre de la sixième édition du « Filo Rosso del Pomodoro ». 
Pour les observateurs attentifs de cet événement annuel entièrement dédié au secteur de la transformation industrielle de la tomate, il ressort des débats que l’avenir de la tomate d’industrie - et de la culture en Italie de cette matière première - se joue dans la capacité de la filière à être unie et cohérente - des producteurs agricoles à la grande distribution en passant par le secteur industriel - en vue d'un objectif essentiel : réussir à défendre des prix plus rémunérateurs pour le produit fini, au moment même où les coûts industriels apparaissent à la fois très élevés et quasiment impossibles à réduire.

 « Plus de valeur pour le produit et pour la filière, c’est le thème choisi comme leitmotiv pour cette journée, » a déclaré le président de l'ANICAV, Antonio Ferraioli. « Il s'agit d'un sujet de première importance et tout à fait d'actualité, comme le montrent les discussions qui ont, surtout ces derniers mois, agité notre secteur, notamment en ce qui concerne le recours à des pratiques commerciales déloyales et donc la nécessité de promouvoir une certaine éthique des relations commerciales afin d’encourager une plus grande collaboration entre le secteur privé et la grande distribution. » 
Le président Ferraioli faisait ainsi référence à la controverse de l'été dernier sur les enchères électroniques inversées, qui ont permis à certains acheteurs opérant sur le segment discount de la grande distribution d’acquérir divers produits alimentaires, y compris des conserves de tomate, « finalement vendues à des prix ridiculement bas ». Il a insisté sur les répercussions négatives graves que ces pratiques ont sur la pérennité des entreprises de transformation, alors que les producteurs de tomate espèrent un relèvement des prix de la tomate pour la prochaine campagne.

C’est cette tendance à la baisse dangereuse des prix des dérivés industriels de tomate que l’Anicav s’est engagée à arrêter. « Afin de pouvoir reconnaître la « juste valorisation » de nos produits – a déclaré Giovanni De Angelis, directeur général de l'ANICAV - l'association a décidé de travailler à la définition d'un coût industriel des références les plus vendues. A ce coût s’ajoutent des «frais généraux» - qui, pour varier d’une entreprise à l’autre, ont toujours un impact significatif - et, bien entendu, une marge «équitable», pour constituer ce qui peut représenter pour le consommateur un prix de référence garantissant la qualité du produit et sa durabilité éthique et environnementale. »

Le temps fort de la journée a été la présentation de l'étude « Analyse du coût industriel dans le secteur des conserves de tomate », commanditée par l'ANICAV auprès du département d'économie de l'université Luigi Vanvitelli de Campanie et réalisée par les professeurs Francesco Gangi et Eugenio D'Angelo ; ce travail avait pour objectif de développer un modèle d'analyse du coût de production industriel de certaines des principales références produites par les entreprises de transformation: tomates pelées, tomates pulpes cubetées et purées (passata).

Table ronde, de gauche à droite: Pugliese (Conad), Rosetti (Conserve Italia), Santambrogio (ADM), Ferraioli (Anicav) et Mutti (Centromarca)

L'étude a été commentée lors d'une table ronde à laquelle ont assisté le président de l'ANICAV, Antonio Ferraioli, Francesco Mutti, président de Centromarca, Francesco Pugliese, de Conad, Pier Paolo Rosetti, directeur général de Conserve Italia, et Giorgio Santambrogio, président de l'Associazione della Distribuzione Moderna. 
« Les résultats de l'étude, loin de devoir servir en tant qu'instrument contractuel - a déclaré Antonio Ferraioli - constitueront la base sur laquelle entamer un dialogue avec le monde de la distribution visant à affirmer la qualité et la typicité de la tomate d'industrie italienne et à ouvrir un nouveau scénario pour la filière, visant à faire évoluer les dérivés de tomate, dans le contexte commercial, du statut de produits basiques à faible coût à celui de dérivés de qualité, durables d'un point de vue environnemental, social et éthique. En fait, nous pensons que l’intérêt du consommateur ne peut et ne doit pas être préservé exclusivement par une baisse des prix: il est nécessaire de respecter l’éthique dans le travail et dans les relations commerciales, tout en maintenant la qualité de la production. »

L’étude a analysé le coût industriel de quelques-unes des principales références produites par les sociétés membres de l’ANICAV : les tomates pelées en boîte de 500 grammes, les tomates pelées en boîte de 3 kg, les tomates cubetées en boîte de 500 grammes et les passata en boîte de 700 grammes.
 

L’étude a permis d’établir non seulement une estimation de la valeur unitaire de la production des articles analysés (coût unitaire par boîte / bouteille), mais aussi l’incidence des différentes composantes du coût direct (en limitant l’analyse aux facteurs de production qui contribuent à la formation de la première marge, à savoir: la matière première, l’emballage primaire, l’énergie, le transport de la matière première, le personnel, les amortissements, etc.). Pour les emballages primaires (en contact immédiat avec le produit), et plus particulièrement les formats de conditionnement destinés à la vente au détail, les auteurs ont établi et utilisé une valeur moyenne pour les différents types d’emballages utilisés (ouverture facile / ouverte totale, vernie / brute, etc.). 
 

Le groupe de travail a analysé environ 900 observations (pour la période triennale 2014-2016) mises à disposition par les sociétés participant au projet en téléchargeant les données, de manière anonyme, sur une plateforme en ligne dédiée. 
 

Les résultats de l'enquête ont montré que le coût moyen de production industrielle d’une boîte de 500 g de tomates pelées s’élevait à 0,228 Euro ; le coût de production pour une boîte de tomates pelées de 3 kg était évalué à 1,205 Euros. Pour une boîte de 500 g de pulpe cubetée, le coût moyen s’élevait à 0,222 Euro. Enfin, les chercheurs ont établi que le coût de production industriel d’une bouteille de 700 g de purée (passata) était en moyenne de 0,384 Euro.

Pour avoir une vision un peu plus complète, il faut ajouter à ces coûts industriels les coûts d’étiquetage et d’emballage secondaires des produits en conserve ainsi que les coûts généraux et les coûts de structure - administration, assurances, commercialisation, etc. - dont l’impact sur la valeur de la production a été estimé autour d’une moyenne comprise entre 6,2% et 6,5%, comme l’ont indiqué les auteurs de l’étude.

Ces résultats ont été complétés par une analyse détaillée de bilan pour les indices et les marges - sur un échantillon d'entreprises plus large que celui utilisé pour l'analyse des coûts de production, mais homogène en termes de production industrielle : ce prolongement de l’étude a permis de procéder également à une analyse approfondie des points de vue économique et financier. 
À la lumière des analyses effectuées, il apparaît que la gestion des prix de vente traverse actuellement une phase particulièrement critique, écartelée entre les contraintes liées à la garantie du respect des normes de qualité imposées aux produits finis, le maintien des conditions nécessaires à l’équilibre économique et financier des entreprises et l’exigence de rémunération du capital investi. En effet, parallèlement aux difficultés rencontrées par la production agricole (aléas climatiques, problèmes phytopathologiques, coûts croissants, etc.), des grincements inquiétants commencent à se faire entendre dans le secteur industriel. Selon une étude récente de Nomisma sur les résultats de l'industrie de transformation de la tomate au cours de la période triennale 2014-2016, qui met également en évidence une hausse globale de 8% du chiffre d’affaires et de 12% de la valeur ajoutée, la filière accuse une baisse de 3,4% de la marge nette des ventes, qui s’est accompagnée d’une diminution de la rentabilité des fonds propres, ramenée de 3,9% en 2014 à seulement 2,2% en 2016. Selon les experts, cette dynamique est liée à la baisse régulière des prix de vente conjuguée à l’incompressibilité des coûts.

Source : agronotizie, freshplaza.it
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